D’un autre côté, ça aurait pu être encore pire (des speculoos, par exemple)

Hier après-midi, comme je remontais l’avenue du marché en flânant, j’ai senti mon estomac gargouiller. « Ca tombe bien, ai-je pensé, je ne suis pas loin du kiosque où ma mémé m’achetait des chichis quand j’étais petite. » Le chichi étant 1/une spécialité locale 2/un bon souvenir d’enfance 3/gras, sucré et crousillant à souhait, j’ai pressé le pas en salivant d’avance. Je sentais déjà le carré de papier blanc s’imprégner de taches d’huile dans ma main, les grains de sucre parsemer mon menton et le tour de ma bouche, le goût de la pâte frite exploser dans ma bouche et combler mes papilles.

Puis je suis arrivée devant le kiosque. Dont l’enseigne « Chichis » avait disparu, remplacée par un hideux panneau jaune fluorescent qui clamait en grosses lettres au marqueur noir:
SPECIALITE DE GAUFFRES LIEGEOISES

3 réflexions sur “D’un autre côté, ça aurait pu être encore pire (des speculoos, par exemple)”

  1. Zut je salive aussi! Et je ne pourrai même pas compenser avec une gauffre puisque pour le déjeuner c'est cote de porc et flageolets dans moins de 5 minutes. Zut de zut!

  2. Le monde est mal fait, sur le marché de mon village en Belgique (pas très loin de Mons), il se vend des chichis (mais des gauf' aussi, bien sur… )

  3. Je me souviens que devant le Prisu' de mon enfance, juste à l'angle de la rue, sur un bout de trottoir, il y avait la marchande de chichis. Elle travaillait avec sa fille et en fait, elles trimbalaient leur matos sur une petite charrette (je suis née en 1973, pas en 1873 pourtant !) ! L'hiver c'était chichi, l'été c'était glaces ! Elles ont cessé leur activité depuis longtemps…
    Ton post me fait l'effet de la madeleine de Proust !
    Merci Armalite !
    Rose

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