La saga de l’été: Sauvetage d’une peau (épisode 1)

J’ai commencé à avoir de l’acné vers 12/13 ans et… je n’ai jamais arrêté. J’ai ce qu’on appelle une peau de merde réactive, grasse sur la zone T, sèche sur le reste du visage, allergique aux huiles essentielles et à Dieu sait quelles autres substances archi-répandues. Au moindre écart alimentaire, changement de saison ou test d’un nouveau produit de beauté, mes joues et mon menton se couvrent de boutons d’autant plus humiliants que mon adolescence est derrière moi depuis plus de deux décennies.

A cela, il faut ajouter que depuis deux ans que je prends de fortes doses d’hormones pour soigner mon endométriose, j’ai développé une horreur dermatologique qui a nom mélasma et se manifeste sous forme de taches brunes particulièrement visibles sur mon teint de bidet. Au début, elles se sont cantonnées aux côtés de mon front, et j’ai pensé m’en sortir en les planquant sous une frange un peu épaisse. Mais peu à peu, elles ont gagné du terrain, envahissant toute la surface de mes joues. Mon menton et ma lèvre supérieure sont encore épargnés, mais pour combien de temps?

Pour compléter ce séduisant tableau, j’ai récemment constaté l’apparition de mes premières rides. Oh, elles sont encore peu marquées: c’est l’avantage d’avoir un visage rond. Mais si je m’examine de près dans la glace et que je grimace un peu, ils sont bien là, les légers sillons autour de mes yeux et le début de pli sur mon front. Sans compter ces vilaines parenthèses qui encadrent ma bouche, curieusement plus marquées d’un côté que de l’autre (le prix à payer, je suppose, pour tous les sourires en coin sarcastiques décochés en 38 ans et demi à cultiver un caractère de hyène).

Après avoir passé la première moitié de ma vie (si tout va bien: je touche du bois) à me contenter d’une crème de jour que je pensais à appliquer uniquement les jours fériés et d’une eau démaquillante pour les trois fois par an où je faisais l’effort de mettre un peu de mascara et une couche de gloss, j’ai décidé il y a quelques mois que j’en avais marre de ressembler à un troll à lunettes et redirigé une partie non négligeable de mon budget vers les caisses de Sephora avec un triple objectif:
– supprimer mes boutons
– faire disparaître mon mélasma
– ralentir l’apparition de mes rides

(A suivre…)

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6 réflexions sur “La saga de l’été: Sauvetage d’une peau (épisode 1)”

  1. Ton histoire d'hormones et de mélasma me fait un peu peur pcq je prends androcur et normalement ça doit être pris à vie. Tu crois qu'il y a un risque? Tu prends quoi exactement niveau hormones?
    COURAge Moi aussi j'ai des boutons sur mon menton et chuis plus une ado ;-)!

  2. Je ne connais pas le traitement dont tu parles. Le produit que je prends s'appelle Lutényl, et je dois l'utiliser jusqu'à la ménopause.

  3. Les rides sont le reflet d'un visage vivant et expressif… Je crois qu'à défaut de remporter une bataille sur le temps qui au bout du compte gagne toujours la guerre, il faut essayer de bien les placer 😉

  4. Oui oui, et j'ai pas l'intention de me faire botoxer, mais si je peux repousser un peu le moment où je ressemblerai à un pruneau, ça m'arrange ^^

  5. Je suivrai avec attention tes histoires de boutons… C'est petites choses sont particulièrement affectueuse avec mon menton et je n'arrive pas à m'en débarasser…

  6. Yep, les boutons, une grande histoire. Et les rides aussi, je devrai y veiller (j'ai acheté ma première crème cet hiver, mais comme souvent, j'oublie de la mettre) !

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