« Complément affectif »

Sous ce titre sibyllin et assez peu accrocheur se cache un très bon shojo manga de Mari Okazaki, dont le tome 7 vient juste de paraître aux éditions Delcourt. Il raconte l’histoire de Minami Fuji, jeune Tokyoïte de 28 ans qui travaille dans une agence de communication mais a beaucoup de mal à appliquer à sa vie privée les talents qu’elle déploie dans sa vie professionnelle. Outre l’esthétisme du dessin et le découpage extrêmement recherché, « Complément affectif » vaut par la façon remarquable dont il traduit la confusion sentimentale de son héroïne, cette femme qui selon les critères de la société japonaise commence à atteindre un âge limite pour « se caser » mais qui subit une pression insensée dans son travail et n’a plus ni temps ni énergie à consacrer à quoi que ce soit d’autre. La série illustre assez bien le dilemme auquel sont confrontées les Japonaises diplômées d’aujourd’hui, obligées de choisir entre une carrière épanouissante et leur vie de femme. Rien que pour cela, elle mérite le détour.

1 réflexion sur “« Complément affectif »”

  1. ça a l'air pas mal !
    mais j'ai un peu du mal avec de longues séries…
    Enfin, on verra tout à l'heure si je me laisse tenter par quelque chose dans le centre ville…

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut