
Dans « Un zoo en hiver », Taniguchi raconte son arrivée à Tokyo et ses débuts dans le monde de la bédé japonaise, mais aussi son éveil aux sentiments amoureux. C’est une oeuvre plus personnelle que celles qu’il nous livre d’habitude, et un témoignage très intéressant sur l’entrée dans l’âge adulte d’un jeune Japonais à la fin des années 60. S’écartant de ses récits habituels qui observent des vies quasi immobiles, l’auteur nous étourdit avec sa découverte de la capitale nippone et du travail de mangaka, de la boisson et de l’amour. La fin est mélancolique et douce-amère à souhait, un peu comme l’apprentissage de la vie. Rien à dire: je suis fan.