Prenez Rémy, le héros de « Ratatouille ». Mettez-le dans un quartier décrépit de Boston plutôt que dans le centre amélipoulinesque de Paris, et donnez-lui une passion dévorante – au sens propre du terme – pour la littérature plutôt que pour la cuisine. Racontez le tout sous un jour plus dramatique qu’humoristique, et vous obtiendrez ce formidable petit bouquin dont la traduction (excellente!) vient de paraître chez Actes Sud. « Firmin » parle de livres, bien sûr, mais aussi des exclus du rêve américain avec une lucidité qui n’exclut pas la tendresse. C’est le premier roman d’un auteur qui l’a écrit à l’âge plus très tendre de 65 ans, et dont j’espère bien qu’il ne s’en tiendra pas là. Si, à l’instar de son héros, vous vous considérez comme un rat de bibliothèque, vous ne devez pas passer à côté.
6 réflexions sur “« Firmin »”
Les commentaires sont fermés.
Tu m'as terriblement donné envie !
Il FAUT lire Firmin!
Firmin a été adopté.
Pour l'instant il dort SOUS l'énorme pile de "à lire", mais il va remonter vite, j'en suis sûre.
Dès que je me serai repue de mon "retour à Anne Rice".
N'hésite pas à revenir me dire si tu as aimé!
Firmin a été dégusté avec grand plaisir !
La fin m'a parue un peu abrupte, mais j'ai adoré le ton et la langue. J'espère que ce "jeune" auteur en a d'autres sous le pied !
Merci pour cette découverte 🙂
Mais je t'en prie, ravie qu'il t'ait plu!