Cet après-midi, le campus universitaire embaumait les feuilles mortes encore détrempées par la pluie de la veille, et le ruisseau qui le traverse chuchotait avec plus de vigueur que d’habitude. Le soleil était sorti de derrière les nuages regonflé à bloc, m’éblouissant à demi. Pas un souffle de vent n’agitait les feuilles jaunes d’or qui s’accrochaient encore aux branches des platanes. Le froid piquait juste assez pour rosir mes joues et justifier le port du mignon petit manteau blanc cassé dont je venais de faire l’emplette. Malgré les sacs de shopping qui me battaient les jambes, je me sentais légère, légère.
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