Puis – enfin! – nous avons mis le cap sur la pâtisserie Aux Petits Fours où la queue se prolongeait fort loin sur le trottoir. Mais heureusement, ça avançait vite. Une fois dans la boutique, nous avons décidé que nous méritions bien une demi-douzaine des friandises qui donnaient leur nom à l’endroit: trois à la pistache pour Soeur Cadette et trois à la fraise des bois pour moi. Nous les avons grignotées dans le métro qui nous ramenait à Balma. Une fois récupérée la voiture, nous sommes retournées chez Cultura car Soeur Cadette venait de réaliser qu’elle n’avait pas de cadeaux pour sa meilleure amie et la fille de celle-ci. « Je suis désolée, on l’a déjà fait avant-hier », s’est-elle excusée en parlant du magasin. Moi, magnanime: « Pas grave, tu paries que je trouve encore un truc à acheter? » Et de fait, je suis ressortie avec quelques crèmes de couleur Pébéo, des peintures acryliques dont j’adore les teintes. Le problème, c’est qu’avec tout ça, il se faisait 18h20 et nous nous trouvions encore à plusieurs kilomètres de la boulangerie où nos pains rustiques étaient réservés. Autour de nous, tous les magasins fermaient, y compris Auchan. Nous avons eu un instant de panique en nous imaginant tous autour de la table du réveillon avec deux énormes foies gras fermiers et rien pour manger avec à part une profusion de mini-gressins. Mais vive le petit commerce: la boulangerie restait ouverte jusqu’à 20h.
Lorsque nous sommes rentrées à la maison, les parents étaient déjà arrivés. Il était encore un peu tôt pour attaquer l’apéro; David, Chouchou et moi avons donc entamé une partie de « Du balai! », un jeu de société très rigolo où des sorcières font la course et avancent sur le plateau grâce à la justesse de leurs formules magiques. La composition de celles-ci réclamant à la fois sens de l’observation, rapidité et mémoire, les occasions de se bidonner (pour les uns) et de rouspéter (pour les autres) n’ont pas manqué. Nous avons interrompu notre seconde partie avant la fin car les petits fours salés venaient de sortir du four et réclamaient à être engloutis séance tenante. Père avait pris un très bon champagne bruit pour les accompagner. Sa flûte une fois vidée, Chouchou était déjà aux trois quarts pompette, et j’ai craint qu’il s’endorme à table, mais non, il a lutté courageusement.
Nous avons fait simple: foie gras et saumon en entrée, poisson ou pintade en plat du milieu, bûche choclat/poire/framboise en dessert. Ainsi, nous n’avons pas fini trop tard et après le départ des parents, vers 23h, nous avons pu nous remettre à jouer. David a ressorti le Perudo, un excellent jeu de dés que mon ex-mari nous avait fait découvrir dans le temps. Sur les trois parties, Chouchou en a gagné deux: la chance des débutants, sûrement! Nous avons refait un « Du balai! » avec Soeur Cadette et Attila, puis nous nous sommes collés devant la télé avec le « Lapins Crétins Show ». Attila est resté avec nous jusque vers 1h30, et après qu’il soit parti se coucher, nous avons continué à nous agiter jusque vers 4h. Les yeux explosés, nous sommes allés au lit en espérant sans trop y croire que les enfants ne bondiraient pas du lit aux aurores le lendemain.
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La prochaine fois, essaye la bûche « empereur ». Chocolat, nougatine, caramel, biscuit croquant. Une tuerie!