Dernières nouvelles du front glaciaire

Nous avons bien failli manquer l’avion du retour à Bruxelles. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Blagnac à l’heure, mais après un gros quart d’heure d’attente pour passer la sécurité et alors qu’il ne restait plus que trois personnes devant nous, une alarme d’évacuation a retenti. A peine étions-nous sortis « rapidement mais sans précipitation » que le mouvement de foule s’est inversé… et nous nous sommes retrouvés derrière une queue encore plus importante que celle que nous venions de remonter si laborieusement. C’est alors qu’un appel a retenti: « Les passagers à destination de Bruxelles sont priés de se présenter immédiatement à l’embarquement ». Nous avons doublé toute la file pour obtempérer. Un premier vigile sans doute sourd a voulu nous ordonner d’attendre notre tour comme les autres. Puis au portique de sécurité, mes boots ont sonné. Il n’y avait que deux agents masculins, et la collègue féminine appelée pour me fouiller n’arrivait pas. « Ne vous inquiétez pas, on vient juste de reprendre les contrôles, vous serez quand même les premiers dans l’avion », a lancé un des types face à notre agitation grandissante. J’ai envoyé Chouchou en éclaireur: il n’avait pas sonné, lui, et on l’attendait à son boulot le lendemain. La fille a fini par venir et par s’acquitter de sa tâche en se pressant le moins possible. Résultat, j’ai dû courir comme une dératée jusqu’à la porte 29, et je suis bel et bien arrivée dans les tout derniers passagers.

Après ces émotions, nous avions bien mérité que le colis Mobistar qui nous attendait à Bruxelles soit notre nouvelle Livebox (et non pas l’ancienne retournée pour une raison inconnue) et que nous puissions nous connecter à Internet sans attendre le retour de notre voisin du dessus parti passer les vacances dans sa Slovénie natale. Pas de bol: le colis contenait le bon appareil, mais notre nouveau compte Mobistar n’est apparemment toujours pas activé. Aaargh. Du coup, ce soir après que Chouchou soit rentré frigorifié du travail, nous avons foncé à l’Exki de la porte de Namur où nous nous activons frénétiquement sur nos claviers respectifs depuis maintenant presque trois heures. La batterie de mon Eee-PC touche à sa fin et je n’ai pas fini d’uploader les photos des posts de notre séjour à Toulouse, damned!

Retour en haut