
J’ai entendu parler du Donjon de Naheulbeuk pour la première fois durant l’été 2006. Après avoir écouté quelques podcasts, j’ai lu toutes les bédés au fur et à mesure de leur parution. Et comme beaucoup de rôlistes, passés ou présents, j’y ai retrouvé avec délectation mes parties d’AD&D les plus pourraves. Mais jusqu’ici, je ne connaissais pas du tout les chansons. Prévenue par quelques personnes qui avaient déjà vu le Naheulband en concert, je m’attendais à un joyeux bordel n’ayant qu’un lointain rapport avec de la musique. J’ai été agréablement surprise: même si leurs textes sont clairement parodiques et leurs voix pas hyper justes, John Lang et ses acolytes se débrouillent plutôt bien avec leurs instruments. Emmené par une magicienne à l’énergie contagieuse et à la poitrine tressautante, leur show est aussi drôle qu’entraînant. J’ai ri, j’ai balancé la tête en cadence et tapé du pied avec enthousiasme. A la sortie, j’ai filé acheter leur premier CD. Et pendant les vingt-quatre heures qui ont suivi, j’ai passé mon temps à m’écrier brusquement: « C’est en marchant dans les entrailleuh que les barbares vont… A-LA-BASTON! ». Pour quelques jours, le Naheulband a ravivé les souvenirs d’une époque que je ne revivrais pour rien au monde mais qui a servi de fondations à toute mon existence telle qu’elle est aujourd’hui.
J’adore leurs histoires aussi.
Et c’est marrant parce que samedi on a écouté ça dans la voiture alors que ça faisait des mois que j’avais pas écouté. C’est drôle !