Armalite et Monsieur Tout-Le-Monde déménagent: épisode 1

Lassés par notre moquette pelée, notre affreux lino jaune taché, notre plafond de chambre et de salle de bain limité à 1m75, notre escalier malcommode dont les marches craquent et plient de manière assez inquiétante sous nos pieds, notre chauffe-eau capricieux et nos toilettes sans mur qui limitent très fort notre hospitalité, Chouchou et moi avons décidé de déménager. En vérité, nous en avons envie depuis mon arrivée à Bruxelles, mais nous jugions plus sage de 1/voir de quelle manière notre cohabitation se déroulerait 2/faire quelques économies afin que la transition s’effectue dans de bonnes conditions. Mais mi-juillet, nous avons enfin envoyé notre préavis pour le 15 octobre (date du second anniversaire de la signature du bail par Chouchou).

Reste maintenant à trouver notre futur nid. Je ne suis pas une novice de la recherche et de la location d’appartement, mais c’est un exercice que je n’ai plus pratiqué depuis 1998, et à l’époque, m’étant repliée chez papa-maman à mon retour des USA, je n’avais pas vraiment de date butoir pour vider les lieux. Le problème auquel nous sommes confrontés est le suivant: les appartements signalés comme à louer sont, pour la plupart, libres immédiatement; ils trouveront preneur bien avant la date à laquelle nous pouvons commencer à en payer le loyer. Selon toute vraisemblance, c’est donc courant septembre -mois durant lequel nous serons absents une semaine… – que nous aurons le plus de chance de dénicher notre prochain domicile. Un petit tour sur le site immoweb.be indique que les appartements correspondants à nos critères (un T2 ou 3 de 60-70 m² environ, lumineux, en bon état, pas au rez-de-chaussée, du côté d’Ixelles ou de Saint-Gilles, pour 650 euros mensuels) ne manquent pas, ce qui est assez rassurant. Tout de même, je suis un peu inquiète à l’idée de devoir me rabattre sur du second choix au cas où la perle rare tarderait à se manifester.

Pour nous échauffer et cerner le marché – et aussi parce qu’un coup de chance est toujours possible -, nous avons commencé à programmer des visites. La première a eu lieu cet après-midi. Entre deux averses diluviennes, nous avons foncé rue de la Digue, juste à côté de la place Flagey, pour voir un duplex prometteur affiché sur immoweb.be depuis ce matin. Si l’emplacement était parfait pour nous, l’appartement ne l’était pas. Outre une odeur de moisi suspecte dans la cage d’escalier, j’ai bloqué sur la disposition en L de la pièce à vivre et la raideur de l’escalier conduisant à la mezzanine – pire encore que dans mon appart du Midi de la France, où c’est déjà bien casse-gueule quand on se lève au milieu de la nuit, un peu sonné, pour aller faire pipi dans le noir. Il ne m’a pas fallu une minute et demie pour dire au proprio: « Désolée, ça ne nous convient pas ». Inauguration de la recherche de Futur Nid Douillet: ça, c’est fait!

3 réflexions sur “Armalite et Monsieur Tout-Le-Monde déménagent: épisode 1”

  1. Euh non c’est bon là je sature, d’autant que j’ai encore un projet de blog familial en cours d’exécution :S

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