Je les aime nombreux et variés

Je les consomme sans distinction de genre, avec un appétit qui frôle la boulimie, et j’aime m’en faire plusieurs à la fois. Non, je ne parle pas de partenaires sexuels (tss tss, que vous avez l’esprit mal tourné…) ni même de tablettes de chocolats, mais de livres.

Il y a d’abord le livre de sac, qui doit être un poche pas trop épais pour que je ne craigne pas de l’abîmer en le trimballant partout. C’est celui que je sors dans le train ou l’avion après avoir fini mes magazines, dans les cafés quand je vais boire un verre seule ou dans la salle d’attente du docteur si je n’y trouve que des Femme Actuelle d’octobre 1987. Comme je peux passer plusieurs semaines sans y toucher, j’évite de choisir des page-turners dont on a envie de connaître la suite immédiatement. Un recueil de nouvelles tel que le « Petit éloge des grandes villes » de Valentine Goby ou un essai du style « King-Kong théorie » de Virginie Despentes convient très bien.

Il y a ensuite le livre de toilettes qui aide à prendre son mal en patience durant les périodes de transit laborieux. A l’instar du livre de sac, sa lecture est sporadique, bien qu’avec des occurrences plus rapprochées. J’aime jeter mon dévolu sur des mangas découpés en chapitres; derniers en date, « Quartier lointain » de Jiro Taniguchi à Bruxelles et l’intégrale de « Maison Ikkoku » à Monpatelin. Là, j’envisage d’attaquer les « Microfictions » de Régis Jauffret, un énooorme recueil de cinq cents nouvelles ultra-courtes (deux pages maximum).

Il y a enfin les livres de chevet, qui sont généralement au nombre de deux: un gros roman que je lis le soir avant d’éteindre la lumière et, pour les jours où je sens que mon attention est limitée, un beau livre de photos, un guide pratique, voire une bande dessinée. Dans la première catégorie, je termine « Wizards at war » de Diane Duane avant d’entamer « Royaume désuni » de James Lovegrove; dans la seconde, j’ai récemment adoré « Cancer and the city » de Marisa Marchetto.

Et vous, vous lisez quand, quoi et comment?

7 réflexions sur “Je les aime nombreux et variés”

  1. Euh…jamais aux toilettes…c’est trop espress que pour dépasser les 3 lignes…Vrai que les femmes sont souvent constipées 🙂
    « livre de sac »….bof…rarement..sur une terrasse, dans un café, dans un train, une salle d’attente…je préfère écouter, observer ou laisser vagabonder mon imagination…
    Finalement je ne lis que chez moi et quand je suis seul 🙂

  2. Et bien comme toi j’en lis plusieurs à la fois, il y a l’incontournable « livre de sac » pour parer à toute éventualité d’attente. Et les livres de maison : le sérieux, ou il faut de la concentration, et les plus légers qui se lisent sans trop réfléchir. En général je garde les magasines pour les toilettes ^^

    Gren.

  3. Je lis énormément dans les transports, car j’ai une heure de train, métro et RER matin et soir. En ce moment je lis les Chroniques de San Francisco( il était temps de rattrapper mon retard !) et j’ai hâte de lire les prochains tomes 😉

  4. livres pour les transports Chroniques de San Francisco je suis au tome 4 apres une semaine e vacancesla je comence kerouac sur la route, mais dans le metro uniquement, et j ai un lire de nouvelles sur le couple pour leWC ;o)de dorothy parker

  5. Le Kerouac je l’ai commencé y’a quelques mois; je pensais qu’il allait me plaire mais c’est terrible, j’ai pas réussi à dépasser la page 50.

  6. Première personne à ma connaissance qui admet publiquement être adepte du livre de chiottes… Je ne suis donc pas seul!

  7. Hé les Anonymes, vous voulez pas signer vos coms? Un pseudo à la con, n’importe quoi, que je puisse vous reconnaître si vous ne laissez plusieurs d’affilée.

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