Il aura été, pour nous, studieux et dépourvu de chocolat. Hawk bossait samedi de 6h à 14h; j’en ai profité pour avancer sur une trad que je devais rendre mardi, et pour faire quelques courses au Delhaize afin de ne pas affronter deux jours de magasins fermés le frigo vide. L’après-midi, nous avons tenté une brève excursion en ville pour chercher un Freeloader, mais le temps pourri nous a très vite poussés à nous replier chez nous avec quatre couques de chez Sucré-Salé et une théière de genmaicha. Le soir, nous étions invités chez Olive et Aurore où nous avons passé un très bon moment et dîné mieux qu’au resto (apparemment, les crevettes se marient super bien avec la pomme et le curry, et j’ai découvert la tarte au sucre qui n’est pas mal du tout, même si elle ne compense pas le coup du faux cheesecake belge piégé aux speculoos).
Dimanche, brunch au Balmoral avec Phil H et Julie: ça faisait longtemps. Je passe sur l’hérésie qui consiste à commander une assiette de frites rustiques – mayo méga grasse en complément d’un pain de Toscane (tomates/mozzarella/roquette/huile d’olive) très peu américain comme son nom et sa composition l’indiquent. Après ça, faute de Guitar Hero, nous nous sommes serrés tous les quatre sur le confortable canapé de Phil H face à Super Mario party. Bien entendu, je suis nulle à ce jeu comme à tous les autres qui nécessitent une dextérité supérieure à celle d’un escargot. Mais on s’est bien marrés et c’est l’essentiel. Tant que je m’amuse, je me fiche de gagner ou de perdre; je n’ai aucun esprit de compétition.
Puis nous avons été manger des pitas au Touch’n’go, où j’ai commis ma seconde erreur diététique de la journée en arrosant mes gambas, mon avocat et mon ananas d’un litre de sauce à l’ail super piquante. Dix-neuf heures et trois brossages de dents plus tard, j’ai encore mal au bide et je n’ose parler à personne sans détourner la tête. La journée s’est conclue par la visionnage des trois premiers épisodes de Dirt, qui est tout à fait conforme à ce que j’attendais: cynique, cruel, dramatique avec en plus l’élément perturbant du photographe schizophrène. La série a de très bonnes bases, pas fracassantes mais intrigantes, et j’ai hâte de voir comment elle va évoluer. En plus Courteney Cox est magnifique; je la trouve un poil maigre et elle a sûrement fait un peu de chirurgie esthétique, mais au moins ça reste discret. Elle n’a pas un bec de canard à la place de la bouche et elle continue à se ressembler (contrairement à d’autres actrices venant de passer la quarantaine – oui, c’est à toi que je parle Nicole).
Ce matin, je me suis levée à regret au lieu de prolonger ma grasse mat’ câline avec Hawk car je devais bosser. Pendant qu’il allait à sa salle de sport, j’ai traduit une quinzaine de feuillets en observant, médusée, les changements de temps par la fenêtre: grand soleil, blizzard, grand soleil, blizzard, le tout en l’espace de quelques minutes. Mars est réputé pour ses giboulées mais je n’avais jamais vu de climat aussi maboule. Là j’écris ce post pendant qu’il fait la cuisine. L’après-midi va se passer à bosser côte à côte chacun sur son ordi portable, avec probablement une théière de quelque chose et de nombreux aller-retour pipi à l’étage.
Effectivement, le bon cheesecake ne court pas les rues en Belgique …
pour te réconscillié avec le sucré belge tu devrais essayer une « bête » tarte au fromage (avec des pommes ou avec des cerises par exemple) de chez un « bête » patissier … en évitant celle mellée de speculoos que tout un tas d’endroit « Hype » de bruxelles ne cesse de vouloir nous vendre …
(même celle des « tartes de francoise » est au speculoos … Trist’…)
comme si le speculoos était devenu l’ingrédient incontournable de toute la patisserie « Belge »