Parce que toute journée parfaite doit se payer… Ce matin, je reçois un coup de fil de l’Homme. En voyant son nom s’afficher sur l’écran de mon portable, je me dis: « Tiens, il va oser protester pour l’affaire du véto – presque une semaine après? » Et puis non. C’était pour me prévenir que les impôts avaient prélevé ma taxe d’habitation sur son compte et m’expliquer le patakès de régularisation qui allait suivre.
Dans la foulée, j’ai découvert que le Trésor Public comptait me réclamer une deuxième fois la redevance, après m’avoir curieusement sommée de la payer une première fois à titre professionnel le mois dernier. Bilan: j’ai passé une heure et demie au téléphone pour résoudre le mystère avec deux services et trois personnes différentes, et il faut encore que j’envoie deux courriers séparés pour obtenir que la situation revienne à la normale dont elle n’aurait jamais dû s’écarter.
J’adore les impôts: quand on leur demande un truc (au hasard, un changement d’adresse), ils mettent un an et demi à le faire, et uniquement après qu’on ait fini par menacer de se suicider de désespoir; quand on ne leur demande rien, ils prennent des initiatives qui sortent d’on ne sait où et n’ont aucune raison d’être. Et bien entendu, c’est au contribuable de perdre du temps et de l’énergie à essayer de rectifier leurs erreurs.
A la fin du mois prochain, il faut que j’écrive au service de l’impôt sur le revenu pour demander l’arrêt des prélèvements mensuels conjoints avec l’Homme sur mon compte et faire repartir un contrat séparé pour moi toute seule. Wish me luck.
ok. bonne chance. (lol)