Petit moral aujourd’hui… J’ai dû me lever à 7h30, et même pas parce que c’était le premier jour des soldes dans mon département, mais parce que j’avais rendez-vous à la clinique pour une consultation avec mon futur anesthésiste. Mauvaise nouvelle: non seulement il faut que quelqu’un vienne me récupérer à la sortie après mon opération (pour ça, je m’étais déjà assuré le concours d’Etre Exquis), mais il faut aussi que quelqu’un passe la nuit avec moi! Et ça, je ne vois pas trop comment ça va être possible. Je pourrais demander à mon père de faire l’aller-retour depuis Toulouse, mais j’aurai tellement les boules s’il refuse ou traîne les pieds (« Ben, ça m’arrange pas trop… ») que je n’ose pas. J’ai donc le choix entre risquer de passer la nuit seule chez moi ou dormir à l’hôpital. Je vais sans doute opter pour la première solution. Mais ça renforce le malaise que je traîne depuis un petit moment, cette impression d’avoir tout raté/rien construit, ce sentiment de solitude au quotidien… En même temps, je crois que je suis incapable de vivre autrement.
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Pourquoi faut-il que tu sois accompagnée pendant la nuit, de quoi ont-ils peur ?
En suisse il existe des montres que tu peux utiliser en cas de détresse et qui appelle un service d’urgence si tu appuies sur le bouton… Peut-être peuvent-ils te proposer ce genre de service ?
Quoi qu’il en soit, courage…
Tu es tr�s injuste vis � vis de toi-m�me en disant que tu as tout rat�rien construit. Il suffit de voir ton int�rieur, ton scrapbooking, tes textes personnels, tes carnets et tous les objets dont tu t’entoures pour transformer ton quotidien en art. C’est absolument estomaquant lorsqu’on te recontre et qu’on a la chance de rentrer dans ton univers. Mais peut-�tre baignes-tu tellement dedans que tu ne le remarques m�me plus…
M. Pops: en France ça n’existe pas, ou dumoins il n’y en a pas là où je vais me faire opérer. Il faut qu’il y ait quelqu’un avec moi au cas où je serais encore trop sonnée par l’anesthésie et incapable de me débrouiller seule, au cas où je ferais un malaise et tomberais, au cas où je me vomirais dessus pendant la nuit etc (charming, je sais).
Chouchou: tu es gentil, mais collectionner les théières et faire des albums de scrap j’appelle pas ça construire…
J’ose timidement rebondir sur le « rien construire » et cela même si je ne suis qu’une lectrice, même si nous n’avons jamais rien partagé.
Lorsque j’ai commencé à te lire, j’ai été intimidée par tant de volonté, par un caractère qui semblait fort. Chaque jour, depuis longtemps maintenant, je me connecte pour te lire. Tantôt drôle, tantôt coquine, avec tes hauts et tes bas. Penses-tu rééllement que chaque jours tu pourrais écrire autant si tu n’avais rien construit. Si tu n’étais pas emplie de doutes, de craintes, de colère, effectivement tu pourrais dire que tu n’as rien construit.
Effectivement si tu songes aux défaites, tu peux penser n’avoir rien construit. Mais regarde plutôt la jeune femme intelligente et passionnante que tu es parce que si autours de toi tout peut tomber en ruine il ne restera pas moins que tu t’es construite avec toutes ces expériences et ça, ça vaut tout l’or du monde…
Maintenant je peux me tromper puisque cette conclusion n’est faite que sur la lecture des textes que tu nous propose… Et pardonne-moi si je me suis un petit peu mêlée de ce qui ne me regarde pas.
m.poppins: il n’y a rien à pardonner, bien au contraire. merci pour ce très gentil message qui fait chaud au coeur 🙂