Trop bonne, trop conne : le proverbe se vérifie une nouvelle fois

Chaque fois que je crois avoir refermé le dossier « l’Homme » – en avoir définitivement fini avec lui et surmonté ma déception -, une nouvelle révélation se charge de me détromper.
Avant-hier, j’ai décidé d’écrire au tribunal d’instance pour expliquer notre cas et, plaidant la mésinformation par un site gouvernemental, demander s’il n’était pas possible d’antidater la rupture de notre PACS ou de prendre toute autre mesure rectificative. Afin d’appuyer ma requête, j’ai envoyé un mail à l’Homme réclamant l’adresse de la page où il avait pêché ses infos erronées. J’ai reçu une réponse curieusement évasive: « Euh je ne me rappelle plus trop mais je vais chercher ». Depuis, plus rien.
Gentille et naïve mais pas entubable à l’infini, j’ai procédé à mes propres recherches. Bilan: le site du gouvernement est à jour. Et même s’il ne l’était pas en mai dernier (ce dont je doute), des dizaines d’autres pages web datées de fin 2005 ou début 2006 mentionnent la fameuse mesure qui changeait tout pour nous. Moralité, l’Homme ne s’est même pas donné la peine de se renseigner. C’était la seule chose dont je lui demandais de s’occuper, de manière assez logique puisqu’après tout il était l’instigateur de notre séparation. Et même ça, il n’a pas daigné le faire.
Je viens de lui envoyer un courrier assez froid pour lui demander de quelle façon il comptait me dédommager pour ça et pour toutes les choses que je lui ai laissées par bonté d’âme parce qu’à l’époque, j’ignorais quel enfoiré il était. Je ne me fais pas d’illusions; il va sûrement nier et tenter de me faire croire qu’en réalité tout est ma faute. Mais je veux au moins qu’il sache que je ne suis pas dupe de son petit numéro de type irréprochable et de tous les mensonges qu’il m’a servis.
Je me demande bien quelle est la prochaine surprise qu’il me réserve. Dans six mois ou un an, je vais peut-être apprendre qu’il a eu un enfant caché pendant que nous vivions ensemble, qu’il me trompait avec ma meilleure amie ou qu’il est recherché par le FBI pour escroquerie en série. Allez savoir.
Si quelqu’un d’entre vous a une batte de baseball et une furieuse envie de voir ce qu’elle peut faire à des rotules ou des tibias humains, qu’il m’envoie un mail.

2 réflexions sur “Trop bonne, trop conne : le proverbe se vérifie une nouvelle fois”

  1. haaaan ! si tu veux, je connais une fille qui peut lui péter les rotules.

  2. Marrant comme l’expression « péter les rotules » était en vogue hier :/

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