Le premier tour des élections présidentielles a lieu demain et je ne sais toujours pas pour qui voter.
Voter utile – c’est-à-dire, dans mon cas, non POUR Ségolène Royal mais CONTRE Nicolas Sarkozy – c’est participer à maintenir un statu quo immobiliste, entériner l’apathie politique qui est la plaie de notre pays à un moment où les fondements même de notre structure socio-économique ont besoin d’être remis en question de toute urgence.
Voter contestataire – pour Marie-George Buffet ou Olivier Besancenot qui sont les seuls à défendre des idées à peu près similaires aux miennes, même si le modèle de société qu’ils visent me semble totalement irréaliste dans le cadre d’une économie mondialisée -, c’est prendre le risque de voir 2002 se reproduire et qu’il n’y ait même pas un(e) candidat(e) de gauche au second tour. Au vu des derniers sondages, ça revient à donner la victoire sur un plateau à Sarkozy.
Au final, je me demande si je ne vais pas tout simplement m’abstenir. C’est bien la première fois qu’une telle idée me traverse l’esprit. J’ai toujours fait partie de ces gens qui tannent les autres pour les inciter à aller voter, qui assènent des « Si vous exprimez pas votre opinion quand on vous la demande, faudra pas râler après! ». Mais je commence à me dire que le droit de vote est une liberté bien illusoire quand on ne nous laisse le choix qu’entre la candidate Peste et le candidat Choléra. Et que quelque part, voter revient à cautionner un système qui me fait gerber.
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test
Pour un beau commentaire, c’est un beau commentaire 😉
gnignigni
(et celui-là, il est beau?)
J’comprends, je serais bien emmerdée si je devais voter auj