Dans une vie antérieure, j’ai dû avoir une chiée de fils et torturer mes innombrables brus jusqu’à un âge Jeanne Calment-esque. C’est la seule explication possible à la malédiction qui semble me toucher : celle des Belles-Mères de l’Enfer.
Il y a eu l’ex-soixante-huitarde à l’air shooté en permanence, qui avait offert une voiture à son fils de seize ans alors que le permis se passe à dix-huit en France et que la conduite accompagnée n’existait pas à l’époque.
Il y a eu la veuve dépressive profonde qui s’était mise en ménage avec un ami de son fils et me soupçonnait de vouloir le lui piquer.
Il y a eu l’exubérante fausse blonde qui m’interrogeait sur ma vie sexuelle avec son fils et me racontait la sienne avec son deuxième mari beaucoup plus jeune qu’elle. Accessoirement, elle était prof et la nuit, elle allait piquer des palettes sur les chantiers pour arrondir ses fins de mois. Comme quoi l’éducation ça mène à tout.
Il y a eu la facho qui, bien que médecin, a un jour lancé à table le plus naturellement du monde : « Et oui il a attrapé le Sida c’est bien triste, mais quand on est homosexuel on sait à quoi on s’expose hein ». (Un de mes plus grands regrets à ce jour est de ne pas lui avoir renversé son saladier sur la tronche, mais son fils avait déjà des relations tendues avec elle et je ne voulais pas envenimer la situation.)
Il y a eu la baba cool qui squattait la maison de son fils adulte en attendant de s’installer à la campagne avec son mari. Aux dernières nouvelles, dix ans plus tard, non seulement elle habite toujours chez lui, mais elle a fait venir son vieux papa invalide. Mon ex, par contre, a fui depuis longtemps pour aller vivre chez sa copine du moment.
Il y a eu la bourgeoise snob qui m’a dit, lors de notre premier tête-à-tête et alors que je l’avais gentiment invitée au resto pour la distraire d’une récente rupture : « J’ai été surprise quand je vous ai rencontrée, parce que jusqu’ici, mon fils était toujours sorti avec de très très jolies filles. » Quelques mois plus tard, elle nous faisait la surprise de redécorer la maison en notre absence et sans nous avoir demandé notre avis.
Il y a eu la maman poule qui lavait et repassait encore le linge de son fils plus que trentenaire, et lui donnait chaque week-end des petits plats à congeler pour la semaine. Accessoirement, elle m’a écrit pour me dire à quel point son fils était merveilleux et qu’elle me faisait confiance pour le rendre aussi heureux qu’il le méritait. J’ai rompu dans la semaine.
Et quelque chose me dit que la liste va encore s’allonger. Note à moi-même : La prochaine fois, si prochaine fois il y a, ne sortir qu’avec un enfant de la DDASS.
Il y a eu l’ex-soixante-huitarde à l’air shooté en permanence, qui avait offert une voiture à son fils de seize ans alors que le permis se passe à dix-huit en France et que la conduite accompagnée n’existait pas à l’époque.
Il y a eu la veuve dépressive profonde qui s’était mise en ménage avec un ami de son fils et me soupçonnait de vouloir le lui piquer.
Il y a eu l’exubérante fausse blonde qui m’interrogeait sur ma vie sexuelle avec son fils et me racontait la sienne avec son deuxième mari beaucoup plus jeune qu’elle. Accessoirement, elle était prof et la nuit, elle allait piquer des palettes sur les chantiers pour arrondir ses fins de mois. Comme quoi l’éducation ça mène à tout.
Il y a eu la facho qui, bien que médecin, a un jour lancé à table le plus naturellement du monde : « Et oui il a attrapé le Sida c’est bien triste, mais quand on est homosexuel on sait à quoi on s’expose hein ». (Un de mes plus grands regrets à ce jour est de ne pas lui avoir renversé son saladier sur la tronche, mais son fils avait déjà des relations tendues avec elle et je ne voulais pas envenimer la situation.)
Il y a eu la baba cool qui squattait la maison de son fils adulte en attendant de s’installer à la campagne avec son mari. Aux dernières nouvelles, dix ans plus tard, non seulement elle habite toujours chez lui, mais elle a fait venir son vieux papa invalide. Mon ex, par contre, a fui depuis longtemps pour aller vivre chez sa copine du moment.
Il y a eu la bourgeoise snob qui m’a dit, lors de notre premier tête-à-tête et alors que je l’avais gentiment invitée au resto pour la distraire d’une récente rupture : « J’ai été surprise quand je vous ai rencontrée, parce que jusqu’ici, mon fils était toujours sorti avec de très très jolies filles. » Quelques mois plus tard, elle nous faisait la surprise de redécorer la maison en notre absence et sans nous avoir demandé notre avis.
Il y a eu la maman poule qui lavait et repassait encore le linge de son fils plus que trentenaire, et lui donnait chaque week-end des petits plats à congeler pour la semaine. Accessoirement, elle m’a écrit pour me dire à quel point son fils était merveilleux et qu’elle me faisait confiance pour le rendre aussi heureux qu’il le méritait. J’ai rompu dans la semaine.
Et quelque chose me dit que la liste va encore s’allonger. Note à moi-même : La prochaine fois, si prochaine fois il y a, ne sortir qu’avec un enfant de la DDASS.
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Hihihi…
Et après on s’étonne du boom des sextoys …
qu’est-ce que ce « quelque chose » ?
La mienne est du genre que tout le monde aime… sauf moi, c’est étrange…
Bref, à te lire, je me demande comment je serai si je devais jouer les belles-mères… et j’avoue que ça me fait peur… :-s
L’âne: son fils.
M.Poppins: la mienne est archi discrète, aucun de mes copains n’a jamais eu de problème avec elle.
@armalite: bien entendu… mais qu’est-ce qui te fait dire que ta prochaine belle-mère s’ajoutera à la liste des « Belles-Mères de l’Enfer » plutôt qu’à la liste des Belles-Mères « archi discrètes » ?
Sacré panel tout de même !! Delph (alias Beeshop)