2 jours avec lui de A à Z

A comme Abandon : Pour les réticences qui tombent toutes seules, la confiance qui est encore montée d’un cran ce week-end. Pour la bonne volonté que chacun de nous met à surmonter les obstacles et à donner le meilleur de lui-même dans cette histoire.

B comme Brutalité : Parce qu’il est méchant avec moi et que j’adore ça. Parce que maintenant, il me laisse aussi être méchante avec lui. Parce que j’aime les traces violacées qui s’attardent sous ma peau là où il a imprimé ses marques. Parce qu’il a porté et portera encore les miennes.
C comme Coolpix 7600 : A vraiment bien travaillé ce week-end. A même réussi, manié par moi, à prendre des photos de Hawk dont je suis très fière parce qu’elles le montrent tel que je le vois. 370 clichés en pas tout à fait 48h, dont au moins une dizaine à tomber par terre, ça me paraît plus qu’honorable.
D comme Devise : « Du cul dans tout, et tout dans le cul ». Je sais: moyennement raffiné. Mais nous a bien fait rire et constitue somme toute un assez bon résumé de notre notre état d’esprit/état de corps.
E comme Expressionnisme allemand : Sujet de l’exposition que nous avons été voir à la Cinémathèque. Maintenant, j’ai plein de films à voir. Etre Exquis va bien rigoler quand je lui en parlerai, lui qui m’a dit un jour « Tu t’étais mise aux jeux de diplo avec le Breton, au tir avec moi, à l’aïkido et à la plongée avec l’Homme ; c’est quoi ton prochain nouveau hobby ? ».
F comme Fatigue: J’avais dormi cinq heures la nuit précédant mon départ. Et comme nous avons voulu profiter au maximum du peu de temps que nous avions à passer ensemble… Arrivée à dimanche soir, je titubais d’épuisement. Je suis allée me coucher vers minuit sans prendre de cachet. Et j’ai quand même mis plus de deux heures à m’assoupir.
G comme Grouft: Les fringues sont tellement serrées sur les portants qu’il est quasiment impossible d’en extraire une pour la regarder; la moitié d’entre elles sont perchées hors de ma portée; les allées font environ 12 cm de large; le samedi après-midi, il y a tellement de gens que la température dans la boutique flirte avec les 40°; l’unique cabine d’essayage est dotée d’un rideau transparent et d’une surface légèrement inférieure à celle d’un timbre poste. Malgré quoi, nous avons réussi à y trouver notre bonheur. Et une pancarte rigolote que Hawk a prise en photo: « Les vampires tuent les clients qui marchandent ».
H comme Hôtel Amour: Adresse trouvée par hasard dans un des magazines de Soeur Cadette. Employés jeunes, beaux, branchés et plutôt inefficaces dans l’ensemble. Resto bruyant et enfumé, servant une bouffe anecdotique. Les chambres, par contre… Haaan. Endroit idéal pour des nuits très hot. On a testé la 401 (murs noirs, baignoire à pieds en face du lit) et la 405 (décorée par André, avec plein de jouets multicolores dans des vitrines). Je pense qu’on s’en souviendra longtemps.
I comme Isabelle (voir « VIP »)
J comme Junior (bis)
K comme Kris (ter)
L comme Larmes: Au moment de le quitter sur le quai de la gare, un sursaut de révolte. Je me suis mise à pleurer et à le frapper avec mes petits poings. « Avec tout le temps que j’ai mis à te trouver, pourquoi je peux pas être avec toi? Hein, pourquoi? » Il s’est mieux contenu que moi mais… Il avait l’œil humide lui aussi.
M comme « Midnight Sea » : « Construisant une architecture au sein du lieu d’exposition, Tabaimo invente avec Midnight Sea un espace physique autant que mental. Motifs stylisés de vagues, bruits de rivage et mouvements ondulants modèlent un paysage marin en noir et blanc. L’artiste invite le visiteur à se laisser emporter dans cette rêverie où s’entremêlent esthétique épurée et références traditionnelles. » Dans la pénombre de cette bulle, nous avons vécu un moment magique.
N comme New Rock: Vue de loin, la boutique à la devanture éteinte semblait fermée alors qu’il n’était que 18h30. Vue de près, elle était ouverte. Avec un système info en panne et une demi-douzaine de clients qui attendaient qu’on les serve ou qu’on les encaisse. La première paire que j’ai essayée ne m’allait pas. La seconde n’était pas disponible dans ma pointure. La troisième: « Vous avez de la chance. Il m’en reste pas deux, il m’en reste pas trois, il m’en reste qu’une en 36 », m’annonce la vendeuse. « En même temps, vous savez, j’ai qu’une seule paire de pieds », ai-je répliqué. Me voici donc dotée de chaussures pesant 3 kilos pièce et qui me font la démarche gracieuse d’un éléphant robotisé. Je m’en fous, je les adore.
O comme « the One ». Sans commentaire.
P comme Paris : Pigalle, Bercy, Denfert-Rochereau, les Halles, Opéra, Saint-Michel… Je n’ai pas pu l’emmener dans tous les endroits où j’aurais voulu. Il faudra donc revenir pour aller ensemble au Père-Lachaise, à la Taverne des Alchimistes, chez Colette, Brentano’s et Angelina (entre autres).
Q comme… la partie de notre anatomie qui aura été le plus sollicitée ce week-end. [Quoi que… C’était peut-être nos pieds car on a pas mal marché. Rien que le maudit changement à Marcadet a dû nous faire faire quatre kilomètres en deux jours.]
R comme Rire : Parce que j’ai rarement ri autant dans un pieu, y compris de trucs qui feraient frémir ou grimacer plein d’autres gens, et que ça ne peut pas être mauvais signe.
S comme Saint-Georges : Station de métro la plus proche de notre hôtel, dont les caméras de surveillance ont dû enregistrer une image moyennement commune dimanche vers 13h15.
T comme Tristesse: Humeur dominante de la balade sur les quais de Seine dimanche en début d’après-midi, avant que je le raccompagne à la Gare du Nord.
U comme rien du tout, c’est une lettre merdique le U. Une fois j’avais passé en revue tout ce chapitre du dico parce que je voulais confectionner un abécédaire pour Attila, et à part « usine », je n’avais trouvé aucun mot qui puisse s’illustrer d’une manière un tant soit peu claire.
V comme VIP: Dîner au japonais à 5 (et pas 6, OK) samedi soir. J’appréhendais un peu. Pas beaucoup de points communs entre lui et mes amis: Monument Valley pour Autre Moi, l’informatique pour Kris, les films d’horreur pour Junior, ça s’arrête à peu près là. D’habitude, je n’aime pas mélanger les gens que je fréquente dans différentes sphères – d’une part, j’ai peur qu’ils s’emmerdent; d’autre part, je n’arrive pas à concilier les différentes facettes de moi qu’ils connaissent. Mais tout s’est bien passé. Et ça tombe bien, car Hawk comme les VIP sont là pour le long terme. Une antipathie immédiate et mutuelle m’aurait fort ennuyée.
W comme Week-End: Ceux qu’on passe ensemble sont toujours merveilleux, mais… Je trouve ça épouvantablement frustrant de ne se voir que pour des parenthèses enchantées. Ce n’est pas la vraie vie, et je veux Hawk dans ma vraie vie. Quand, comment? Ca reste à déterminer. En attendant, il va encore falloir tenir trois semaines jusqu’au prochain week-end ensemble.
X comme XXX: Je me demande vraiment où je vais faire tirer les photos prises à l’hôtel…
Y comme Yann qui s’est une fois de plus occupé de mes chats, me permettant de partir l’esprit tranquille.
Z comme Zoophilie qui sera bientôt une des dernières choses que nous n’aurons pas encore testée ensemble – et qui le restera, à moins de considérer les Schtroumpfs à deux têtes comme des animaux 😉

8 réflexions sur “2 jours avec lui de A à Z”

  1. Pfff… 96,154 % d’un exercice de style, c’est pas un exercice de style… Tu vas me reprendre ce post et trouver quelque chose pour le U… (U2 : Saint-Bono aurait approuvé la façon dont yadayadayada, ? Uniforme ? Universel ? Ubiquité ? …)

    Je ne sais pas moi…

  2. chuuut, c pour la rime…
    Puis de toute façonc physique si tu vois ce que je veux dire.
    Hein ma p’tite dame, lol

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