2006 dans le rétro*

* copyright Baud
Janvier : La crise « Eleven », qui couve depuis plus d’un an, atteint son apogée. Au terme d’une explication sur AIM, je décide de faire mon deuil et de me recentrer sur ma relation avec l’Homme. Dans la foulée, j’arrête de fumer du jour au lendemain, parce que j’ai besoin de faire quelque chose de positif et que j’y pensais depuis un petit moment. Succès immédiat et total, dont je suis la première étonnée.

Février : Juste au moment où je décide de travailler sur notre relation, l’Homme manifeste des signes de lassitude et de je-m’en-foutisme plus prononcés que jamais. J’ai le sentiment que cette année où j’ai eu le cœur ailleurs a réellement creusé un gouffre entre nous. Mais je veux croire que c’est encore rattrapable.

Mars : Après une tentative de week-end en amoureux à l’occasion de la sortie au Cerza avec la chouchoute et le reste de la family, l’Homme finit par avouer qu’il ne m’aime plus. Une semaine plus tard, je fête mes 35 ans à Paris avec les VIP. Anniversaire morose. Je n’ai qu’une envie : m’enfermer à l’appart’ pour pleurer.

Avril : L’inéluctable dégradation de mon couple se poursuit. L’Homme est de plus en plus absent dans tous les sens du terme. Je bois pour oublier et prend notamment une cuite mémorable pour l’anniversaire de la mère d’Autre Moi. Je me juge 100% responsable de l’échec de cette relation avec un être aussi parfait que l’Homme.

Mai : Je pensais attendre mon retour de vacances pour envisager la situation à tête froide, mais je n’y tiens plus. J’annonce à l’Homme que je m’en vais. Son absence de réaction me fait mal au cœur. Quelques jours pour déménager à l’arrache, puis décollage pour l’ouest américain avec les VIP. Voyage fabuleux, mais crevant et un peu gâché par le fait que je m’enferme tous les soirs dans la salle de bain pour pleurer. Il permet toutefois de marquer une vraie bonne coupure.

Juin : Je m’installe à l’appart’. J’achète une voiture (une Twingo vert chelou). Et pour fêter ma nouvelle vie de célibataire, je fais les 400 coups avec Etre Exquis dans la villa de l’Ecrivain Anglais. Le moral est bon, d’autant que j’ai repris contact avec Captain pendant les vacances. Je sais que c’est trop tôt pour me relancer dans une histoire potentiellement sérieuse, mais je ne peux pas m’en empêcher.

Juillet : Mois de canicule, émaillé de moments forts : d’abord une semaine à Nantes avec Captain, puis le concert de Toto avec David et enfin les 50 ans de mariage de Pierre et Jeanne, à Lyon avec une bonne partie de ma famille maternelle. Je suis toute fière d’avoir rebondi aussi vite et aussi bien, encore un peu triste mais plutôt sereine dans l’ensemble.

Août : Chouette week-end à Dunkerque avec les VIP pour l’anniversaire de Kris. Au retour, l’éloignement d’avec Captain devient vite intenable. A cran, j’ai du mal à me concentrer et mon travail (le tome 3 de Maudite Série) en souffre. Lorsque Captain arrive pour passer une semaine à la maison, la situation ne tarde pas à dégénérer. Et le jour où je le raccompagne prématurément à la gare, je découvre que l’Homme me trompait en fait depuis des mois. Effondrée, je pars à Toulouse pour panser mes plaies en famille.

Septembre : Mois de bouleversements familiaux. Sœur Cadette accouche de Cahouète, et mes parents déménagent dans la lointaine banlieue toulousaine. Mon moral est au 36ème dessous. Les VIP passent en coup de vent pour ce qui sera sans doute notre dernier concert des filles tous ensemble (à Cavalaire, avec une apparition éclair et poulpesque de Jailbait). Je commence deux correspondances assez intensives, avec mon éditeur A. et un blogueur que je fréquente de loin depuis deux ans et demi. La plus significative des deux, à long terme, ne sera pas du tout celle que je pensais.

Octobre : Nouveau séjour à Toulouse pour faire la connaissance de mon neveu tout neuf. C’est le coup de foudre. Parallèlement, je découvre la webcam et les joies du cybersex. Toute la retenue que je m’étais imposée ces dernières années saute comme un bouchon de champagne au contact de Hawk. N’y tenant plus, je file à Bruxelles pour le rencontrer en live. J’en reviens totalement chamboulée. Et pour marquer ce nouveau tournant de ma vie, je me fais piercer le labret.

Novembre : Hawk vient passer un week-end à la maison, quatre jours vertigineux. Trois semaines plus tard, c’est moi qui remonte à Bruxelles, où je rencontre plusieurs autres blogueurs lors d’une soirée d’anthologie. Une amitié instantanée et profonde naît entre Chou et moi. Quant à Hawk… C’est l’amour fou, celui qui ouvre des perspectives d’avenir insoupçonnées jusque là. Après cinq ans de totale inactivité physique, je me remets au sport en salle.

Décembre : Le mois commence par un week-end prolongé entre Paris et Bruxelles : concerts de X-tina et de Nolwenn avec les VIP, première de la pièce de Baud, spectacle de lumières sur la Grand-Place, ébats torrides en chambre et en salon. Mais je rame de plus en plus au boulot, et la frustration de l’éloignement est parfois insupportable. Elle se fait beaucoup sentir pendant les fêtes. Après un Noël en famille sympa, à Toulouse, je pars demain pour le Center Parks de Sologne avec les VIP histoire de finir l’année comme on l’a commencée (bien que pas au même endroit).

4 réflexions sur “2006 dans le rétro*”

  1. Baud: Non, je ne me sens pas capable. 1/ j’ai un sens de l’orientation tellement merdique qu’on risque de passer le réveillon à Lisbonne 2/ à Bruxelles il n’y a pas de parc aquatique avec des super toboggans de la mort qui vont m’arracher mon haut de bikini parce qu’on a négligé de me prévenir qu’il fallait un une pièce; je ne voudrais pas priver le monde de ce spectacle
    Bonne année à tous.

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