Ca s’est passé vendredi soir à Bruxelles

Les protagonistes:
– 1 grand romantique parfaitement attendrissant qui me répète toute la soirée, avec un accent à couper au couteau, « la Belgique t’emmerde ». Il ne boit que de l’eau pétillante et refuse qu’on lui serve des glaçons ailleurs que dans son verre. J’aime bien les gens qui sont fidèles à leurs principes, même quand les principes en question me sont totalement étrangers.
– 1 extra-terrestre blonde qui physiquement pourrait être la soeur jumelle de ma meilleure amie, mais qui de caractère ne ressemble à absolument personne (ou en tout cas, personne d’humain). Elle détient, avec son Kamasutra, le prix de l’anecdote la plus hilarante de la soirée, du mois et possiblement de l’année.
– 1 joker entreprenant qui essaie de me soûler avant même d’être sorti du parking de la gare du Midi, et dont la tactique de décapsulage utilisant le mobilier urbain n’est pas sans me rappeler celle d’un ami très cher. Nous n’arriverons jamais au bar où nous devions rejoindre les autres pour prendre un verre avant le resto.
– 1 improbable fiancée au regard qui pétille et au sourire craquant. Comment peut-on être aussi angoissée à l’intérieur et avoir une telle expression de Madone? Faire la queue ensemble dans les toilettes d’un bar gay n’était, je l’espère, que le prélude d’une amitié qui nous verra vivre des situations encore plus délirantes.
– 1 fumeuse insaisissable, la seule vraiment différente de ce que j’imaginais. Liberté de ton et d’esprit, réparties qui font mouche. Peu coûteuse à nourrir, elle se contente d’un quart de pizza et de quelques rondelles d’aubergine en guise de dîner. Mon seul regret de la soirée: que la fatigue et un taux élevé d’alcoolémie me dissuadent de donner suite à l’invitation qu’elle me fait en partant. Ce n’est que partie remise, j’espère.
– 1 arrivant tardif dont je ne dirai rien sinon qu’avec lui, les nuits sont aussi belles que les jours et réciproquement.

Les lieux:
– Le Divino, resto italien sympa/pas cher avec des serveuses bandantes et des toilettes qui se prêteraient bien à consommation immédiate d’amant-qui-vient-juste-d’arriver si d’autres gens ne manifestaient pas l’intention de les utiliser pour leur fonction première. Les gens sont d’un égoïsme…
– Le Belgica, bar hype où les rares hétéros perdus au milieu de la clientèle gay ne sont pas forcément les plus timides.

L’action:
Chaotique et irracontable.

Les photos:
Drôles et impubliables.

2 réflexions sur “Ca s’est passé vendredi soir à Bruxelles”

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