Les mots sont sortis de ma bouche tout seuls, sans que j’y aie réfléchi: « Ma vie n’a jamais davantage ressemblé à ce que je voulais qu’elle soit ». Mes priorités sont définies depuis un moment déjà: passer du temps avec les gens que j’aime, voyager, créer. Je monte à Paris une fois par mois pour voir mes amis qui vivent là-bas. Je serai à Bruxelles le week-end prochain pour rencontrer des blogueurs avec qui j’ai une amitié virtuelle depuis plus de deux ans. Je passerai Noël à Toulouse avec ma famille, le Nouvel An avec ma bande de globe-trotters. Même dans ma petite ville d’attache, ma vie sociale n’a jamais été aussi animée – « trépidante » serait encore un peu exagéré, mais il y a vraiment du progrès. Les voyages? Un nouveau road trip américain l’an prochain, et peut-être deux semaines au Japon (bonus: avec des gens que j’aime, et en prenant des photos qui seront une occasion de créer – le parfait 3-en-1). J’écris tous les jours. Je brûle de me remettre à scrapper dès que j’aurai mis un peu d’ordre dans ma « to do list ». Je remplis des carnets d’idées à concrétiser.
Au-delà de ce que je fais, c’est sans doute la première fois que je me sens vraiment en paix avec ce que je suis, que j’accepte mes paradoxes et ne me sens plus obligée de les dissimuler. J’ai toujours dit que le jugement des autres m’importait peu, et j’ai quand même passé le plus gros de ma vie à brider mes envies par peur d’être rejetée. En partant de chez l’Homme, j’ai l’impression d’avoir laissé derrière moi tous les masques que je m’étais fabriqués, le personnage que je m’étais composé pour essayer de mener une existence dans la norme. Et contrairement à ce que je craignais, mes proches ne sont pas partis en courant. Ils ne comprennent pas forcément ce que je fais, mais ils le respectent et c’est tout ce que je leur demande.
Je suis enfin en accord avec moi-même. Et plus que jamais convaincue que rien ne m’est impossible. Reste maintenant à savoir ce que je veux accomplir. Naviguer à vue, aussi agréable que ce soit, risque de ne pas me satisfaire longtemps. Après 2006 année de la résurrection, 2007 sera sans doute l’année où je me définirai un cap, un grand projet auquel consacrer toute cette belle énergie. Pour l’instant, j’avoue que je suis un peu dans le flou quant à la nature du projet en question. Ecrire un livre? Tentant, mais je n’ai aucun besoin de reconnaissance publique, ce qui risque de me priver d’une motivation capitale. Fonder une famille? Euh on avait dit que j’évitais, pis en plus seule ça risque d’être délicat. Entamer une carrière secondaire parallèlement à mon boulot de traductrice? Idée à creuser – comme l’engagement humanitaire ou l’installation à l’étranger. Pour peu que j’arrive à canaliser mes efforts et à lutter contre ma fâcheuse tendance à la dispersion, rien ne me paraît irréalisable.
Finalement l’Homme m’a rendu un fier service. Mais si je lui envoie des fleurs, il risque de ne pas comprendre… 🙂
Et une boulette de vomi qui marche pour la 4, une !
Jour J moins 8 and counting…
Oooh une boîte de boulettes de vomi pour mon ex, lol. Quelle charmante idée!
un cactus, ça pourrait pas marcher ???
et sinon,à défaut de fonder une famille je peux te prêter mes angelots plusieurs fois par an (ou par mois, ou par semaine !!!)
Soeur cadette: t’as des angelots, toi? T’aurais pu me les présenter 🙂
Pas con l’idée du cactus…
Hey …. c’est très noble un cactus. Il n’a pas mérité ça … le cactus 😀
mais il risque rien le cactus, infâme salaud a la main verte!!!