Je vais bien, ne t’en fais pas

Je vais mieux.
J’ai fait une petite rechute ce week-end en apprenant que l’Homme organisait un truc pour ses 40 ans le mois prochain – alors qu’il ne fête jamais ses anniversaires d’habitude, et que ça faisait deux ans que je prévoyais une grosse soirée surprise avec tous ses amis. Finalement, il célèbrera sa nouvelle décennie sans moi, et en profitera sans doute pour présenter ma remplaçante à son entourage. Pincement au coeur, donc.
Mais ça n’a pas duré. Je suis de nouveau assez lucide et assez calme pour me rendre compte que la seule chose à faire au sujet de l’Homme, c’est laisser filer. Je ne peux rien changer à ce qui s’est passé ces sept dernières années, et je ne peux rien changer à ce qu’il va choisir de faire maintenant. Je peux continuer à me vautrer dans la rancune et l’auto-apitoiement, mais ça ne servirait qu’à retourner le couteau dans la plaie, et je suis tout sauf maso. Donc…. Je tourne la page.
Bien sûr, je sais que j’aurai encore des réminiscences, des bouffées de souvenirs, des relents de chagrin qui remonteront à la surface au moment où je m’y attendrai le moins. Tant pis. C’est le prix à payer pour avoir aimé et perdu (selon un écrivain anglais dont j’ai oublié le nom, la deuxième meilleure chose au monde après avoir aimé et gagné). Ca prouve que j’ai mis tout mon coeur dans quelque chose – ce qui ne signifie pas que je suis un sous-être humain, mais juste une personne faillible (surprise…) qui a fait un mauvais choix à un moment donné. A défaut d’autre chose, ça m’aura enseigné l’humilité qui me manquait sûrement en matière de relations amoureuses.

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