Je suis une obsédée des listes et des bilans réguliers. A la fin de chaque année, je procède à une sorte d’inventaire de ma vie pour m’assurer que tout va bien et, dans le cas contraire, prendre les mesures nécessaires pour y remédier. Nous sommes à peine en août et je me dis déjà que la récap 2006 va être beaucoup plus longue que d’habitude.
Ces sept derniers mois:
– J’ai arrêté de fumer du jour au lendemain après plus de 17 ans à un demi-paquet par jour en moyenne
– Je me suis séparée de la personne qui partageait ma vie depuis presque 7 ans (et qui était censée continuer jusqu’à la fin)
– Je me suis fait un fabuleux road trip dans l’ouest américain avec mes gens que j’aime
– J’ai acheté une voiture neuve, avec mes sous, pour la première fois
– J’ai démarré une nouvelle histoire d’amour pas trop banale
Et je ne parle que des grands chamboulements visibles de l’extérieur. A l’intérieur, je continue à être en perpétuelle mutation. Je pense que globalement, je m’améliore. Certains de mes défauts sont là pour rester – je serai toujours cyclothymique, maniaque et velléitaire ; d’autres s’estompent peu à peu – je ne suis plus asociale, j’ai renoncé à considérer toute relation humaine comme un jeu de pouvoir et mon matérialisme rampant a baissé de quelques crans.
La suite des événements n’a jamais été aussi ouverte. C’est bien la première fois de ma vie que j’ai si peu d’entraves (et à la base, j’ai toujours évité de m’en créer). Que je peux être/faire absolument tout ce que je désire. Qu’est-ce que je désire? Bonne question. Beaucoup de choses contradictoires entre elles, me semble-t-il. Je me suis donné jusqu’à la fin de l’année pour m’habituer à ma nouvelle situation et décider du cap à prendre.
D’ici là, je continuerai à vivre en ermite dans ma grotte-duplex rose bonbon. J’adore passer du temps avec les gens que j’aime, mais j’éprouve aussi une vraie jouissance à être seule, juste reliée au monde par Internet (c’est déjà énorme, toutes ces présences accessibles par un simple clic). Il y a dans ma tête un univers peuplé – entre autres mais pas seulement – de trolls à péage, de motards invisibles, de Père Noël dur en affaires qui sponsorise Coca. A côté, le monde du dehors me paraît bien fade.
Ces sept derniers mois:
– J’ai arrêté de fumer du jour au lendemain après plus de 17 ans à un demi-paquet par jour en moyenne
– Je me suis séparée de la personne qui partageait ma vie depuis presque 7 ans (et qui était censée continuer jusqu’à la fin)
– Je me suis fait un fabuleux road trip dans l’ouest américain avec mes gens que j’aime
– J’ai acheté une voiture neuve, avec mes sous, pour la première fois
– J’ai démarré une nouvelle histoire d’amour pas trop banale
Et je ne parle que des grands chamboulements visibles de l’extérieur. A l’intérieur, je continue à être en perpétuelle mutation. Je pense que globalement, je m’améliore. Certains de mes défauts sont là pour rester – je serai toujours cyclothymique, maniaque et velléitaire ; d’autres s’estompent peu à peu – je ne suis plus asociale, j’ai renoncé à considérer toute relation humaine comme un jeu de pouvoir et mon matérialisme rampant a baissé de quelques crans.
La suite des événements n’a jamais été aussi ouverte. C’est bien la première fois de ma vie que j’ai si peu d’entraves (et à la base, j’ai toujours évité de m’en créer). Que je peux être/faire absolument tout ce que je désire. Qu’est-ce que je désire? Bonne question. Beaucoup de choses contradictoires entre elles, me semble-t-il. Je me suis donné jusqu’à la fin de l’année pour m’habituer à ma nouvelle situation et décider du cap à prendre.
D’ici là, je continuerai à vivre en ermite dans ma grotte-duplex rose bonbon. J’adore passer du temps avec les gens que j’aime, mais j’éprouve aussi une vraie jouissance à être seule, juste reliée au monde par Internet (c’est déjà énorme, toutes ces présences accessibles par un simple clic). Il y a dans ma tête un univers peuplé – entre autres mais pas seulement – de trolls à péage, de motards invisibles, de Père Noël dur en affaires qui sponsorise Coca. A côté, le monde du dehors me paraît bien fade.
« Il y a dans ma tête un univers peuplé – entre autres mais pas seulement – de trolls à péage, de motards invisibles, de Père Noël dur en affaires qui sponsorise Coca. A côté, le monde du dehors me paraît bien fade. »
Ce qui me fait peur c’est que je comprends cette phrase et qu’elle ne me parait pas si louche !!! :smileyquiestfoutu:
Bah ça veut juste dire que tu me connais bien pas que je t’ai contaminée! 😉