Apparemment, j’ai dans mon entourage un curieux pas très bien organisé (obligé de s’en remettre à Google pour retrouver mon blogue).
A son attention et à celle des autres personnes qui pourraient se poser la question: oui, j’ai un nouvel amoureux. Oui, je viens de passer avec lui une des plus belles semaines de ma vie. Oui, je suis encore en train de me demander ce que j’ai fait pour mériter quelqu’un comme lui. Oui, j’ai peur de me réveiller et de réaliser que ça n’était qu’un rêve.
J’aimerais vous parler de Captain, mais mes pauvres mots ne lui rendraient certainement pas justice. Alors je vais juste vous raconter brièvement notre histoire, qui n’est pas banale.
Il y a dix ans, je vivais à Nantes. Après des années de débauche et d’auto-destruction, j’avais décidé de me ranger. J’étais mariée et malheureuse en ménage, mais il n’était pas question pour moi de faire marche arrière ou de trahir une promesse consentie de mon plein gré. Alors quand j’ai commencé à me faire draguer par un type pas comme les autres, j’ai tenté d’ignorer la connexion inexplicable que je sentais entre nous – cette impression que nos âmes étaient en résonance. Pendant un an, on s’est vus dans des cafés, au jardin des plantes ou chez un de ses copains, parce que je ne me faisais pas suffisamment confiance pour me retrouver seule avec lui. Au bout d’un moment, la culpabilité a pris le dessus. J’avais l’impression de tromper le Breton, affectivement à défaut de physiquement, et je ne supportais plus de faire du mal à Captain. Je lui ai dit qu’il valait mieux qu’on arrête de se voir.
Quelques mois plus tard, j’ai quitté mon mari et je suis partie aux Etats-Unis. Besoin de recommencer à zéro dans un endroit où personne ne me connaîtrait… En rentrant en France fin 97, j’ai rencontré Etre Exquis. Que j’ai plaqué deux ans plus tard pour l’Homme. Et pendant tout ce temps, je me suis demandé ce que devenait Captain. Systématiquement, au jour de l’an, je notais dans mes résolutions: « reprendre contact avec Captain ». Mais je ne faisais rien. C’était sûrement présomptueux de penser ça, mais je ne voulais pas risquer de remuer le couteau dans la plaie, de raviver ses sentiments (et peut-être les miens) alors que je n’étais toujours pas libre.
Le 3 mai, l’Homme et moi nous sommes séparés, et avant midi, j’avais posté un petit mot anonyme à Captain dont j’avais trouvé l’adresse dans les pages blanches. Juste l’url de ce blogue et « si tu ne m’as pas oubliée, j’aimerais avoir de tes nouvelles ». Je ne voulais pas me faire d’illusions; il pouvait être marié avec trois enfants et plus le moindre souvenir de moi. Mais je tenais à clore, d’une façon ou d’une autre, cette histoire restée en suspens dans ma tête depuis si longtemps.
Il n’était pas marié.
Il se souvenait plus que bien de moi.
Et dix ans plus tard, notre histoire ne fait que commencer.
Waw! C’est une belle histoire et je vous souhaite beaucoup de bonheur 🙂
ah bravo j’ai failli écraser ma petite larme. Très heureuse pour vous deux.
Bonne chance pour la suite !
Kiss à vous deux 😉
Misère, moi qui coryait que ce genre de truc n’arrivait que dans les romans… toute contente pour toi…
Mais ma vie est un roman lol. si tu savais le nombre de fois où j’ai entendu ça!
Merci pour les voeux de bonheur en tout cas 🙂
Ta vie est un roman ? …
Il ne te reste plus qu’à l’écrire sur papier maintenant ^^
:siffle:
Toi, t’as envie de mourir jeune…