Ensuite et surtout… Je ne comprends pas qu’on considère l’amour inconditionnel comme la Rolls du sentiment. Une chose qu’on ne peut pas perdre possède-t-elle la moindre valeur? Pour moi, l’amour devrait au contraire être très conditionnel – c’est-à-dire se mériter. Si quelqu’un me traite mal et que je continue à tout lui passer, je suis une pauvre pomme. Si je traite mal quelqu’un et qu’il continue à tout me passer, je vais m’en servir comme carpette – bonjour la relation saine. Par contre si je me sens aimée et qu’il y a une raison compréhensible à ça, et bien je me sens « meilleure », puisque digne de susciter un amour qui n’est pas garanti à la base. De la même façon, je n’apprécie pas beaucoup de gens (mais alors, vraiment pas beaucoup du tout), et je suis ravie d’avoir le coeur aussi sélectif: a priori, ça signifie qu’à long terme, il ne reste autour de moi que des gens qui valent vraiment mon investissement affectif – plus ma vieille copine Fleur dont je n’arrive pas à me débarrasser, mais c’est un autre débat.
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

Tu te trompes. L’amour inconditionnel n’est pas un amour qui laisse tout passer, c’est un amour qui n’a besoin de rien. Tu peux aimer sans condition un être et ne pas le laisser te marcher sur les pieds et le laisser faire de toi ce qu’il veut. Tu dois même l’empêcher d’agir ainsi, et ce au nom de l’amour, car ce n’est pas aimer quelqu’un que de le laisser librement devenir un crétin! Si tu l’empêches d’agir comme un crétin, tu lui prouves ton amour. Et cet amour est inconditionnel, puisque même quand il veut te faire du mal, tu l’aides à dépasser sa bêtise. C’est cela l’amour inconditionnel.