10 things I love Wednesday #148

1. L’expo « Throwaway » (« Jeter ») à la Maison de l’Histoire Européenne, à Bruxelles. Les déchets. Certainement l’aspect le plus visible et matériel de la crise environnementale qui nous menace. “Jeter” est une initiative qui met en lumière l’histoire cachée des déchets en Europe tout en soulignant son importance comme marqueur de changement social. Prenant comme point de départ la révolution industrielle, “Jeter” aborde les pénuries des temps de guerre, l’essor du consumérisme d’après-guerre, et se termine par l’insurmontable crise des déchets actuelle. Le projet met en avant les changements considérables intervenus dans la manière dont nous avons traité nos ordures dans le passé, et dont nous pensons, ou ne pensons pas, le déchet. En se penchant sur cet aspect de l’histoire, il renforce la pertinence des critiques et des appels au changement actuels. Gratuit et super intéressant.

2. « Business proposal », un K-drama en 12 épisodes d’environ une heure chacune. Pour rendre service à sa meilleure amie, issue d’une famille riche mais ne souhaitant pas se marier, une jeune chercheuse accepte de se rendre à sa place à un rendez-vous en aveugle. Elle est censée se montrer insupportable afin de décourager le prétendant – mais voilà, celui-ci s’avère être le séduisant patron de la société d’agroalimentaire pour laquelle elle travaille… En principe, je déteste les rom-com, mais j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à regarder cette histoire surjouée et pas crédible un seul instant. Les mauvaises langues diront que c’est à cause du physique extrêmement avantageux d’Ahn Hyo-seop qui interprète le patron. Mais elles ne peuvent rien prouver. Rien. Sur Netflix.

3. Les puzzles gourmands de Jour Férié. « Passer au fromage » me fait particulièrement envie (d’autant que je suis désormais censée m’abstenir d’en consommer, bouhouhou).

4. « Le roi des gyozas » de Yôko Hiramatsu, illustré par Jirô Taniguchi. Asperges sauvages et saké à Tsugaru, lotte de mer de Kazamaura ou nouilles de la destinée aux cascades d’Akame, porc noir à Kagoshima, fête du balaou au port de pêche de Nemuro, voici une promenade savoureuse du nord au sud du Japon dans les pas d’une écrivaine gastronome avec la complicité de son ami mangaka. Nous voici invités à voyager de Hokkaidô jusqu’à Okinawa, en passant par les quartiers populaires de Tôkyô, pour un vagabondage culinaire à la découverte d’une spécialité locale, d’un restaurant ou d’un goût singulier comme celui du légendaire bentô aux oursins à savourer sur un banc en gare de Kuji. Un moyen de comprendre aussi le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison, plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d’établissements centenaires. Si vous avez aimé « Le gourmet solitaire » et/ou « Un sandwich à Ginza », vous ne prendrez pas trop de risques en vous offrant cette nouvelle parution des éditions Philippe Picquier (ou en l’offrant pour Noël à un.e amateur.ice de littérature culinaire).

5. Les bottines Prentiss de Miz Mooz, avec leur esthétique de chaussures de randonnée, mais en plus fin et plus confortable. Je les aime beaucoup dans la couleur Brandy.

6. « Woman in the rage room » de Joy Sullivan, un court essai sur la façon auto-destructrice dont les femmes intériorisent leur colère au lieu de l’exprimer. (En anglais)

7. Les mugs à dents de Tom Olejar. Je sais que beaucoup de gens les trouveront grotesques ou flippants, mais c’est le genre d’objet bizarre que j’adore.

8. Les mini Père Noël et mini bonhommes de neige en chocolat de Hema, trop mignons pour servir avec un café ou un thé pendant la période des fêtes.

9. « Wasting time ». Un petit rappel pas inutile: le temps que l’on considère comme « perdu » dans nos sociétés obsédées par la productivité est en réalité le seul où l’on vit vraiment. (En anglais)

10. Le projet de Noël de l’association « Appelle ta Jacqueline », qui vient en aide aux personnes âgées isolées. Il s’agit ici d’écrire une lettre manuscrite et de l’envoyer à une boîte postale pour qu’elle soit ensuite distribuée à quelqu’un qui passe Noël seul. Il y a deux ou trois ans, j’avais déjà participé à un projet similaire avec plusieurs cartes postales à destination de différents EHPAD, et je serai ravie de pouvoir recommencer grâce à cette très jolie initiative.

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