La semaine en bref #196

Lundi:

Le réveil à 4h45 pique d’autant plus que j’ai passé la moitié de la nuit à pleurer dans mon oreiller, et l’autre moitié à me tourner dans tous les sens sans trouver le sommeil. Mais ma soeur a un vol pour Paris à 7h. Mon avion pour Bruxelles ne décollant pas avant 12h15, je passe une bonne partie de la matinée à somnoler sur les canapés en cuir devant le Factory & Co, en face de la porte 30. #bonplanaéroportBlagnac

Mardi:

Je récupère enfin les contrats 2 et 3 (sur 4…) en attente depuis le mois de juillet. C’est bien entendu le moment que choisit notre imprimante pour se mettre en carafe – celle de Monpatelin ayant déjà rendu l’âme le mois dernier. La prochaine ne sera PAS une HP. 

Les noix que Chouchou a grignotées dans l’après-midi ne passent pas du tout. En proie à de gros troubles digestifs, il s’exile sur le canapé pour me laisser dormir. 

Mercredi:

Une file immense s’étend jusque dans le sas d’entrée du bureau de Poste où je poireaute beaucoup trop longtemps pour envoyer mes contrats et les factures correspondantes (que Chouchou est allé imprimer ce matin dans un espace de coworking). Vivement la généralisation de la signature électronique. En attendant, la prochaine fois, je suis tentée d’économiser du temps et de l’argent en achetant un billet de Thalys pour mon enveloppe, puis en la mettant dans le train avec un ticket de métro et la consigne de prendre la ligne 1 jusqu’à Pont de Neuilly. 

Ma Grande Transformation Capillaire sera trop radicale pour être effectuée en une seule fois. Mon coiffeur, en qui j’ai toute confiance, préconise deux séances espacées de 6 à 8 semaines. J’ai pris rendez-vous la veille de notre départ à Paris, ce qui signifie que j’aurai une tête intermédiaire sur les photos de nos 15 ans. Heureusement que je ne suis pas une grande angoissée des cheveux. 

Jeudi:

 Non seulement les corrections du Meilleur Bouquin de 2021 m’ont bouffé cette semaine un temps que je n’avais pas, mais mon éditrice ne parvient pas à ouvrir le fichier que je lui ai renvoyé. Histoire d’oublier ma frustration, je me mets encore davantage à la bourre en prenant mon après-midi pour faire quelques courses. Pas de bol: la parapharmacie est en rupture de stock de ma lotion Caudalie (ma référence habituelle semble avoir été remplacée par une formule à l’eau de rose dont l’odeur manque me faire rendre mon repas de midi), et chez Forcado, je me retrouve assise à côté… d’un éditeur et d’un auteur en train de corriger un manuscrit. 

Vendredi:

 Chouchou, qui avait réussi à se lever plus tôt que d’habitude pour aller à la salle de sport, rentre tout déconfit: le début de la partouze de 9h l’a chassé du sauna. Voilà un problème paraît-il récurrent chez les hommes, et qui ne se présente strictement jamais chez les femmes. 

Samedi:

 Comme il est déjà trop tard dans la saison pour aller gambader dans un champ de citrouilles et que même la Potironnerie a presque tout vendu, nous achetons un petit potimarron en faisant nos courses chez Delhaize, et l’après-midi, nous allons prendre des photos avec au parc Tournay-Solvay. Malgré les travaux, je trouve l’endroit très joli, avec plein de petits coins de forêt parfaits pour ce qu’on veut en faire. 

 Une fois qu’on a rendu la Cambio, on va dépouiller notre butin d’images devant un cocktail au 1040. On l’avait déjà fait le mois dernier après notre visite au Jardin Enchanté, et ça risque de devenir notre rituel post-shooting en extérieur. Espérons juste que la prochaine fois, la cuisine n’oubliera pas notre portion de frites!

 La magie de « Ted Lasso », c’est de me tenir en haleine avec le résultat de matchs de foot fictifs alors que la seule et unique fois où j’en ai regardé un vrai, ça devait être en 1998. Cette deuxième saison se conclut sur un horrible cliffhanger; comment allons-nous attendre un an pour connaître la suite? 

Dimanche:

 Je veux aller bruncher au Café de la Presse, mais il y a trop d’attente, la salle est trop bruyante et le menu ne m’inspire pas plus que ça. Je me dis « Rabattons-nous sur une valeur sûre: le Wasbar », mais ils sont débordés, on attend nos assiettes plus d’une demi-heure, il manque la moitié des trucs dans la mienne et je trouve la formule Serrano pas terrible et honteusement chère. J’entraîne Chouchou au Neuvième Art pour me consoler avec le tome 5 d' »Escale à Yokohama », mais sa sortie a été repoussée. Et quand on débarque enfin au Bozar, l’expo Hockney est sold out. Bref, un dimanche de la lose qui conclut une semaine de la lose.

 …Ah, et le lave-vaisselle est cassé aussi, apparemment. 

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