
Accueillis par un game master plein d’enthousiasme, nous nous crispons légèrement quand il commence à nous expliquer le mode d’ouverture de non pas un, mais 4 types de cadenas. A force de faire des escape games avec une technologie de plus en plus évoluée, nous sommes blasés par rapport aux salles dites de première génération, qui utilisent les mécanismes les plus basiques. Heureusement, notre appréhension se dissipe très vite grâce la déco hyper fidèle à l’atmosphère de la série « Strangers Things » dont elle s’inspire, mais aussi aux énigmes variées et ludiques, juste assez difficiles pour nous faire cogiter sans nous frustrer exagérément. Nous progressons en nous amusant beaucoup jusqu’au final un poil flippant comme il se doit, et même si nous avons légèrement dépassé le chrono, le game master nous laisse finir le jeu tranquilles. Nous ressortons ravis: non seulement nous venons de passer un très bon moment, mais cette expérience nous a redonné la foi en ces salles « bricolées » avec des moyens limités et beaucoup de bonnes idées.
Détails pratiques: la Stranger Room est destinée à des équipes de 2 à 6 joueurs. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu la série pour jouer (mais bien entendu, c’est encore plus fun quand on reconnaît certains éléments de décor et de scénario). Le taux de réussite est seulement de 20%, mais la difficulté peut être ajustée selon que les joueurs sont des enfants ou des adultes, des novices ou des vétérans des escape games. Les réservations se font sur le site internet, mais le paiement est effectué sur place le jour de la session, en cash uniquement. On peut jouer en portugais, en espagnol ou en anglais. Enfin, White Rabbit devrait bientôt ouvrir dans les mêmes locaux une seconde salle sur le principe du Cluedo. Nous reviendrons volontiers la tester lors d’un prochain séjour à Porto!
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