
Sa prose est très belle, mais j’avoue qu’elle m’a ennuyée par moments. J’avais envie d’en savoir plus sur lui, sur ses états d’âme et sur leurs effets vis-à-vis de ses proches, pas sur les espèces d’oiseaux qu’il croisait dans ses promenades ou la teinte exacte de la brume un 5 février en milieu de matinée. J’ai même failli interrompre ma lecture au milieu. Mais dans le dernier tiers de son court mémoire , l’auteur commence enfin à aborder frontalement le sujet de sa dépression, sa culpabilité de ne pas gagner assez d’argent et d’être un boulet pour sa famille, ses craintes d’être bipolaire, ses hésitations à aller voir un médecin pour se faire diagnostiquer. Son épilogue est lumineux et plein d’espoir.
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