
La grande gueule de Pierrot, la mauvaise foi d’Antoine, la simplicité trompeuse d’Emile peignent une image réjouissante d’une vieillesse aux convictions et à l’énergie toujours vivaces. Avec des répliques qui font mouche comme: « Quand c’est le Qatar qui rachète les musées, les plages privées et les clubs de foot, personne ne crie à l’invasion arabe. Tout le monde est content. Donc, ce ne sont pas les étrangers qui font peur, ce sont les étrangers pauvres. » ou « On est 500 millions de guignols en Europe et on veut nous faire croire qu’on peut pas accueillir un million de pauvres gens? Ca fait même pas un par village! », ce tome 5 assume fièrement son âme militante et généreuse. Et il le fait avec tant de brio que j’ai éclaté d’un fou-rire monstrueux à la page 47 pour finir en larmes à la 56. Bravo, messieurs Lupano et Cauuet. On attend le tome 6 avec impatience.
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

Je crois que c'est grâce à toi que j'ai découvert les Vieux Fourneaux (merci, déjà ^^) et je me suis régalée aussi avec ce tome 5!
Je les ai fait découvrir à mon papa et je compte bien que ces 2 fabuleuses répliques, notamment, fassent leur petit effet 😀