
Si les deux héroïnes du roman d’Hazel Gaynor cachent de douloureux secrets, l’une est sur le déclin tandis que l’autre centame à peine son ascension. Mais chacune fait des choix difficiles qui la rendent attachante. Je craignais une romance prévisible, et « The girl From the Savoy » est justement tout sauf cela, beaucoup plus grave et émouvant que je ne m’y attendais. Une très bonne histoire hélas desservie par une plume maladroite. L’auteure amène ses transitions et révèle les secrets de ses personnages avec un manque de subtilité qui m’a fait grincer des dents; j’ai souvent eu l’impression qu’elle écrivait en se référant à un manuel des procédés incontournables de la fiction; et sa manière de rester à la surface des choses trahit qu’elle ne connaît rien à ce dont elle parle, notamment le milieu du spectacle. Bref, une lecture agréable mais qui aurait pu l’être bien plus encore.
Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.
