Ne vous fiez ni à son titre un peu cucul, ni à son illustration de couverture intrigante. Dans « Petites surprises sur le chemin du bonheur« , il n’est pas question de baleines volantes ou de leçons de développement personnel, mais d’un petit garçon très spécial qui m’a parfois rappelé T.S. Spivet, de son père qui fuit depuis toujours les responsabilités affectives et d’une vieille dame bourrue mais attachante, bien décidée à ne pas céder aux indignités du grand âge. De la façon dont ils vont s’apprivoiser (parfois à contrecoeur), se soutenir et s’aider, et de ce que cela changera de fondamental dans leur existence.
Monica Wood, dont c’est le premier roman, alterne passé et présent d’une façon qui dynamise son récit et évite de le rendre trop larmoyant – puisque pour le lecteur, l’enfant est encore présent à chaque étape de l’histoire. Sans passer outre l’injustice du deuil et ses effets dévastateurs, notamment sur la mère, l’auteure sait insuffler à son récit un puissant élan de vie et d’espoir. Si vous avez lu et aimé « Vieux, râleur et suicidaire – la vie selon Ove » et « Ma grand-mère vous passe le bonjour » de Fredrik Bakman, ou si vous cherchez tout simplement un roman humaniste qui fasse chaud au coeur, je vous recommande la lecture de « Petites surprises sur le chemin du bonheur ». Pour ma part, je l’ai dévoré d’un trait ce dimanche…