
C’est de toute évidence un livre destiné aux amoureux des livres, qui évoque des dizaines d’ouvrages français ou étrangers, classiques ou contemporains, connus ou méconnus, et chante même au passage les louanges d’une ou deux maisons d’édition. En plus d’y piocher quelques idées de lecture, les amateurs hocheront sans doute la tête durant les passages où Nathalie parle de la place que la littérature tient dans sa vie, de l’aide qu’elle lui a apportée par le passé, de la manière dont elle l’aide à structurer son rapport à elle-même, aux autres et au monde.
Si j’avoue avoir été quelque peu rebutée par une écriture manquant de fluidité à mon goût, j’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur dépeint Uzès et en restitue l’atmosphère typiquement provençale. J’ai aimé aussi la bienveillance qui émane de ses propos, la recherche de sérénité sans aveuglement ni mièvrerie que mène son héroïne. Et surtout cette petite phrase prononcée par une nonne: « Il ne faut jamais se priver d’être heureuse », dans laquelle je retrouve complètement ma propre philosophie de vie.
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