A l’âge de six ans, Kei Lam débarque à Paris avec sa mère pour rendre visite à son père, un artiste peintre qui vit là depuis un an. Elles sont censées rester deux semaines; en fait, elles ne repartiront jamais à Hong-Kong.
L’auteure raconte sa découverte de la culture française, la curiosité qu’elle inspire à ses camarades de classe, les appartements minuscules dans lesquels sa famille va longtemps s’entasser, les problèmes administratifs auxquels ses parents sont confrontés et la façon dont, ayant très vite appris la langue locale, elle doit souvent servir de trait d’union entre eux et leur nouveau pays.
Les dessins au trait en noir et blanc de son récit cèdent parfois la place à de belles illustrations aux couleurs éclatantes. Dans l’ensemble, « Banana girl » propose un témoignage intéressant, souvent amusant, parfois plus grave, mais toujours sincère et plein de charme.