
Oui: encore une histoire d’ados confrontées à la mort. Mais celle-ci présente deux particularités. Tout d’abord, elle est rédigée entièrement sous forme de poésie en vers libres. Ensuite, elle a été jugée assez remarquable pour qu’on lui attribue cette année la prestigieuse Carnegie Medal. Pour ma part, j’avoue ne pas savoir quoi en penser. Je l’ai lue très vite, essentiellement parce que chacune de ses 400 pages ne représente guère que l’équivalent de deux phrases complètes, et bien évidemment j’ai eu le coeur serré à la fin, parce que c’est le sujet qui veut ça. Mais autant je ne suis pas contre un petit texte en vers libres à l’occasion, autant sur tout un roman, ça me donne l’impression de rester à la surface des choses sans jamais les approfondir. Peut-être est-ce le seul moyen que l’auteur a trouvé de traiter un sujet extrêmement délicat sans tomber dans le pathos ou le voyeurisme; je ne sais pas. Toujours est-il que, bien que dégageant une émotion indéniable, « One: Winner of the Cilip Carnegie Medal 2016 » m’a laissée un peu sur ma faim.
Ce roman n’est pas encore traduit en français, mais de par la simplicité de son style, il me semble assez abordable pour des gens avec un niveau d’anglais moyen qui voudraient se mettre à la lecture en VO.