
Je craignais de me sentir un peu voyeuse à la lecture d’un témoignage si personnel concernant un événement tragique qui a été récupéré de toutes les manières possibles et imaginables au cours de l’année écoulée, mais non. Peut-être parce que malgré la franchise dont elle fait preuve dans son récit, Catherine Meurisse ne s’apitoie jamais sur elle-même, et aussi parce qu’au milieu de sa douleur surnagent une saine révolte et cet esprit mordant qu’elle partageait avec ses collègues. L’émotion sincère se mélange à l’humour noir, ses souvenirs du passé à sa quête présente de légèreté. Une oeuvre qui touche au bon sens du terme.


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