Aya Asagiri est une jeune fille malheureuse, harcelée au collège, frappée chez elle où l’attend tous les soirs un grand frère violent… Mais une nuit, alors qu’elle pense à se suicider, son ordinateur se connecte à un mystérieux site web. Un étrange personnage lui annonce alors qu’elle a été choisie pour devenir une magical girl. Armée de sa baguette magique, elle va maintenant devoir choisir entre pardonner ou punir ceux qui lui ont fait du mal.
Les magical girls, ce n’est plus vraiment de mon âge. Mais explorer le versant sombre du concept me paraissait une idée assez attrayante. Surtout qu’Aya et ses semblables sont menacées par une des leurs, qui les élimine l’une après l’autre afin de s’emparer de leurs baguettes (donc, de leurs pouvoirs spécifiques), et que sur le site web s’affiche un compte à rebours de mauvais augure jusqu’à un événement appelé la Tempest.
Du potentiel, donc – mais gâché par un dessin basique et franchement affreux, là où un style sombre et délicat aurait pu instiller une atmosphère vénéneuse. Ne parlons même pas de l’épouvantable complaisance de l’auteur qui ne nous épargne rien des humiliations et des sévices subis par Aya aux mains de ses camarades psychopathes ou de son grand frère sadique. Certaines scènes sont à vomir. Et puis entre Aya-le payasson (pardon), son alliée Tsuyono qui considère tous les prétextes bons pour se venger, et la chasseuse assoiffée du sang des autres magical girls, comment s’attacher à un quelconque personnage? On l’aura compris: ce n’est pas une série que j’envisage de poursuivre, ou que je recommanderais à qui que ce soit.