Avec Bongo, j’ai testé pour vous: l’Airspace Indoor Skydiving de Charleroi

Il y a quelques années, Chouchou m’avait offert pour mon anniversaire un coffret Bongo grâce auquel nous avions tous les deux sauté en parachute au Skydive Center de Spa – une expérience inoubliable. Plus récemment, j’ai appris qu’il existait des simulateurs de chute libre permettant de recréer les sensations du saut sans devoir se taper les vingt minutes de montée en altitude dans un tout petit avion empestant le gazoil, et je trouvais l’idée tellement chouette que je l’avais inscrite dans ma liste d’objectifs pour 2015. Alors, quand j’ai été contactée par Bongo pour tester leurs nouveaux coffrets – disponibles depuis le début du mois de novembre, avec un design amélioré et une date de validité de 2 ans au lieu d’un jusqu’ici -, et que j’ai vu que le simulateur de chute libre figurait parmi la très longue liste des activités proposées, je me suis mise à faire des bonds dans mon salon en poussant des couinements assez peu dignes. Dès que je me suis calmée, j’ai répondu un énorme OUIIIIIIIIIIIIIIII! Puis je me suis empressée de réserver.

Le samedi 24 octobre, Chouchou et moi nous sommes donc rendus à l’Airspace Indoor Skydiving de Gosselies, tout près de l’aéroport de Charleroi. A l’accueil, on nous a annoncé que nous aurions droit à trois fois deux minutes de chute libre, et remis un bracelet de couleur désignant notre groupe de passage, ainsi qu’un jeton à échanger contre une consommation au bar. En attendant notre tour, nous avons pu observer les gens qui nous précédaient, et notre impatience n’a fait que grandir, parce que ça avait l’air vraiment fun. Entre les groupes de débutants, moniteurs et autres professionnels profitaient du simulateur pour s’entraîner et faire des démonstrations aux clients émerveillés. A les regarder, ça avait l’air si facile! (Spoiler: c’était une impression trompeuse.)

Notre tour venu, nous avons été appelés avec les autres membres de notre groupe dans la salle de briefing où notre instructeur suédois Johannes nous a expliqué les bases et passé une vidéo de quelques minutes montrant la manière d’entrer et de sortir du simulateur, ainsi que la position à adopter pour voler et les signaux utilisés pour communiquer à l’intérieur – un peu comme en plongée sous-marine. Puis nous sommes allés nous équiper: une combinaison (tellement serrée pour moi que j’ai eu peur de l’exploser en m’asseyant), des bouchons d’oreille, des lunettes transparentes et un casque. Enfin, nous sommes entrés dans le sas et nous sommes placés en file indienne pour passer chacun à notre tour. Le temps dans le simulateur est chronométré et tout s’enchaîne à la seconde près… 

La grosse surprise, c’est de constater combien il est difficile de rester stable et à une hauteur raisonnable du sol. Les bras doivent être écartés, les jambes légèrement repliées, la tête tenue bien haut… Tout cela force pas mal sur les lombaires – bien que la seule contre-indication pour cette activité soit de s’être déjà déboîté une épaule. Il y avait dans notre groupe une petite fille de six ou sept ans, un garçon d’une dizaine d’années, mais aussi un monsieur d’un certain âge et d’un poids pas négligeable. Donc, pas la peine d’être un athlète pour faire de la simulation de chute libre. Par contre, c’est super, super crevant. Même si nos six minutes chacun sont passées très vite, avec une montée en spirale guidée par Johannes au dernier passage, nous étions complètement lessivés en ressortant! Et les deux jours qui ont suivi, j’avais tout le tonus d’une palourde. 

(En rentrant à la maison, j’ai piqué un énorme fou-rire à la vue des photos de mes vols. La soufflerie par en-dessous, avec des bonnes joues et une face hilare, me fait une tête absolument atroce – alors que Chouchou, lui, est barbu et digne sur tous ses clichés. Injustice, je crie ton nom.)
Niveau sensations, non, ce n’est pas comme un saut en parachute. Je crois que rien ne peut remplacer le vrai vent d’altitude dans la figure et surtout la vision du monde déployé en contrebas. Et puis, même pour un simple « baptême », il faut constamment faire attention à sa position et lutter pour la maintenir, ce qui est beaucoup plus dur que de se laisser tomber comme une pierre accroché à l’instructeur. Pourtant, je trouve l’activité intéressante en soi, d’abord pour les gens qui ont le vertige ou peur de l’avion et qui peuvent ainsi goûter quand même aux joies de la chute libre. Ensuite, le danger est inexistant et le temps passé à s’équiper très court, ce qui permet de profiter au maximum de l’expérience. Enfin, en simulateur, la météo n’est jamais un problème, et on ne se gèle le fondement à aucun moment! J’ajoute que nous avons été super bien accueillis à l’Airspace Indoor Skydive, et très impressionnés par l’organisation impeccable des vols.  
Bon, maintenant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas fan d’activités aériennes ou de sports extrêmes. Qu’à cela ne tienne: il existe des coffrets Bongo à thème « Gourmandises », « Parenthèse de douceur », « Rendez-vous gourmand », « Tentations à deux », « Brasserie » ou « Sauna et bulles ». Et puis toutes sortes de formules axées sur l’évasion l’espace d’un week-end: pittoresque, au bord de l’eau, en amoureux… Franchement, c’est impossible de ne pas y trouver son bonheur, ou de quoi faire plaisir à un proche, à partir d’une vingtaine d’euros seulement. Pour la liste complète, c’est ici, et on peut même commander en ligne! 

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