Où notre brillante carrière de géocacheurs s’internationalise

J’avais, avant notre départ, imprimé la fiche d’une douzaine de caches situées dans le centre de Londres. J’en ai éliminé deux après m’être rendu compte qu’elles étaient probablement devenues inactives. Sur les dix restantes, nous n’avons réussi à en faire que six, mais les trois plus intéressantes étaient du lot.
REFLECTIONS IN NEAL’S YARD:
Samedi en début d’après-midi, alors que nous traînons du côté de Covent Garden et des Seven Dials, notre GPS nous conduit à l’adorable petite cour baptisée Neal’s Yard, que je n’avais jamais visitée alors qu’à chacune de mes visites à Londres, je passe systématiquement dans Neal Street située juste à côté. L’indice est original et alors qu’il semble crever les yeux, nous mettons quand même quelques minutes à l’identifier. C’est Chouchou qui déniche la boîte à lentilles abritant le logbook.

THE CIRCUS:
Samedi après-midi, un peu plus tard. Aux abords de Piccadilly Circus, nous trouvons presque instantanément, (grâce à des coordonnées GPS très précises) cette cache magnétique astucieuse qui, vue de l’extérieur, semble faire partie du mobilier urbain. En réalité, elle se détache et se dévisse, révélant une minuscule bande de papier sur laquelle nous inscrivons notre nom.

FLONOPOLY 26 – PICCADILLY:
Samedi en fin d’après-midi, puis le soir. Le nom de cette cache me laissait croire qu’elle se trouvait à proximité de la précédente. En réalité, notre GPS nous a entraînés jusqu’aux grilles de Green Park… lesquelles étaient recouvertes par les tableaux d’un artiste-peintee. Nous avons voulu ruser en cherchant depuis l’intérieur du parc. De gros buissons épineux autant qu’épais bloquaient l’accès à la zone de recherche; n’écoutant que notre courage, nous avons tiré nos manches de blouson sur nos mains et nos capuches sur nos têtes avant de nous y enfoncer… et d’en ressortir bredouilles au bout de quelques minutes.
Ne voulant pas nous avouer vaincus, nous sommes repassés après avoir dîné dans un pub. L’artiste-peintre avait remballé ses tableaux, et nous avons facilement mis la main sur une boîte de pellicule située un peu plus loin que nous ne le pensions.

THE WINCHESTER GEESE
Dimanche vers midi. Une longue marche au sud de la Tamise, depuis le Movium situé au pied du London Eye et presque jusqu’à la station de métro Borough, nous emmène dans un lieu plutôt intrigant – un ancien cimetière où étaient autrefois inhumées les prostituées sans famille, surnommées les « Winchester Geese ». Aujourd’hui, c’est devenu un terrain vague auquel on ne peut plus accéder; mais les grilles qui y conduisent s’ornent d’une foule de rubans et de menus présents déposés là en hommage à ces femmes anonymes. La cache n’est pas une micro, mais un assez gros container de plastique noir où nous déposons un Travel Bug et en récupérons un autre, ainsi que notre première Geocoin.

LAST DELIVERY
Dimanche à la suite de la précédente. C’est la cache la plus visitée du Royaume-Uni. Elle se trouve au coeur de la City; une fois encore, nous devons marcher beaucoup et dans un quartier peu riant pour l’atteindre. Le jardin d’une église forme un havre de paix inattendu au milieu des grands bâtiments modernes. Nous y dénichons très vite le Tupperware dans lequel nous attend une autre Geocoin (une chauve-souris intéressée par les châteaux et les maisons hantées; je verrai ce qu’on peut faire pour elle à Bruxelles!). Nous tentons de repartir par la station Barbican; malheureusement, elle est fermée pour travaux et nous devons rebrousser chemin jusqu’à Saint-Paul.

GREAT ORMOND ST. (ALMOST!)
Dimanche après-midi pour conclure cette tournée londonienne. Face au célèbre Children’s Hospital, non loin de la station de métro Russell Square, s’étend un joli petit parc plein de bancs ombragés. C’est sur l’un d’eux que nous ouvrons notre troisième Tupperware de la journée et y pêchons un second Travel Bug. A ce stade, mon genou gauche commence à refuser de coopérer, et nous décidons d’arrêter là les recherches pour ce week-end.

Retour en haut