A bien y réfléchir, le sentiment que j’éprouve est plus proche de la mélancolie que de la tristesse. En 1997, j’ai voulu m’installer aux USA et les services d’immigration m’ont refusé un permis de séjour. Même si je suis tout à fait contente de la tournure que ma vie a prise depuis, je garde le regret de n’avoir pu habiter plus longtemps là-bas, avec la tranquillité d’esprit que m’aurait apporté une situation régularisée. Cette aventure qui m’est passée sous le nez, Soeur Cadette va la vivre dans des conditions idéales, et je ne peux pas m’empêcher de l’envier. Chouchou me dit que rien n’est définitivement foutu, qu’il est encore possible que nous fassions un séjour de longue durée à l’étranger. Mais si ça arrive, ça ne sera pas grâce à mon boulot: l’inconvénient de pouvoir bosser partout, c’est que ça ne justifie ma présence nulle part…
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