Donc, je ronge mon frein depuis lundi soir. Mardi, Chouchou et moi avons passé trois heures et demie à surfer au premier étage de l’Exki de la Porte de Namur. Mercredi, nous avons été trop occupés pour nous mettre en quête d’un réseau non sécurisé, et hier, tout était fermé. Aujourd’hui, je me suis dépêchée de finir de bosser pour foncer de nouveau à l’Exki. Et là, le drame : la connexion ne fonctionnait pas. J’ai demandé au responsable d’éteindre et de rallumer le routeur ; il a refusé, prétextant que ça ferait trop de bazar au niveau de ses caisses. J’ai réprimé une envie sauvage de l’éventrer lentement et douloureusement avec une touillette en plastique, puis de lui servir ses intestins en guise de goûter. Sur les conseils de Chouchou, j’ai attendu une heure que la connexion se rétablisse d’elle-même, sans succès. J’ai fini par capituler et par rentrer à la maison en pestant contre Mobistar, le froid de gueux qu’il fait actuellement à Bruxelles et tout le reste de l’univers.
Chouchou étant rentré du travail, nous nous sommes dirigés vers La Table, un troquet/salle de jeux équipé du wifi qu’il avait répéré non loin de chez nous. Là, il a pu se connecter avec son MacBook… Mais rien à faire, du côté de mon HP, ça ne passait toujours pas. Chouchou s’est donc dévoué pour rebrousser chemin jusqu’à l’appart’ afin de ramener un câble éthernet qui me permettrait de me brancher sur son portable. Là, j’essaie désespérément de rattraper le retard accumulé ces derniers jours tandis qu’autour de moi, des ados de 15 à 35 (!) ans jouent à Magic. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas baigné dans cette atmosphère. Hé oui, c’est aussi ça, la vie de sans internet fixe.