Marché de Provence

J’avais oublié que le mercredi est jour de marché à Monpatelin.
Il faut dire qu’hier, je me suis endormie très tard. Montée me coucher à minuit, j’ai encore pris le temps d’entamer « Such a pretty fat », de survoler les cinq premiers chapitres de « Journal revolution » et de lire toute la seconde moitié de « Lean mean thirteen ». Du coup, quand je suis descendue ce matin les yeux encore gonflés de sommeil, j’ai sursauté à la vue de la pendule. 11h, argh! Je me suis dépêchée de me préparer pour filer à la Poste avant la fermeture. Et c’est en arrivant au centre du village que j’ai aperçu les premiers étals.
Les marchés de Provence sont célèbres. Celui de la grande ville voisine, notamment. A Monpatelin, c’est une affaire beaucoup plus modeste: trois douzaines d’étals disposés en enfilade dans la rue principale. Parmi eux, quelques marchands de primeurs, un poissonnier, un charcutier, le désormais traditionnel stand d’olives parfumées et les inévitables vendeurs de fringues de cagole – comprendre: des matières 100% synthétiques, des couleurs criardes, des motifs douteux, des décolletés jusqu’au nombril, des ourlets ras la touffe et de la paillette en veux-tu en voilà; mais pour 10 euros pièce, on ne peut pas non plus réclamer du Isabelle Marant, hein. Enfin on peut, mais on risque d’être déçu.
J’aurais bien photographié les piles désordonnées de melons, les cageots de nectarines à moitié vides à cette heure-ci, et surtout cette superbe affichette en langage SMS: « SALADE 2 POULPE ». Hélas, mon appareil était resté à la maison. Le mois prochain, peut-être.
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