Ce midi, pendant que nous déjeunons au Balmoral avec Ingrid (une lectrice de nos blogs qui a très gentiment proposé de nous passer des cartons pour notre déménagement), nous nous apercevons qu’elle et moi partageons une passion pour Leonard Cohen. Je lui dis ma tristesse de n’avoir pu me procurer de place pour le concert de Bruges le 12 juillet dernier. Elle me raconte que non seulement elle y était, ayant acheté ses tickets 5 minutes après la mise en vente sur internet, mais qu’elle a trouvé ça génial. « Mais il repasse bientôt à Forest National », ajoute-t-elle. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Tiendrais-je une chance de réaliser mon vieux rêve (la dernière, sûrement, car il s’agit de la tournée d’adieu de l’artiste – et encore ne l’a-t-il entreprise que parce qu’il était ruiné par son manager)?
Rentrée à la maison, je me précipite sur mon ordi. Hélas, trois fois hélas! Le concert est sold out. Les rares places en circulation, sur eBay par exemple, ne se trouvent pas à moins de 300 euros les deux (sachant que leur valeur nominale est comprise entre 40 et 80€, je me demande s’il ne serait pas possible de gagner ma vie en achetant des tas de billets pour des spectacles courus et en les revenant cinq fois plus cher que je ne les ai payés!). A un autre moment, je me serais fait plaisir même à ce tarif. Mais avec le déménagement juste avant et toutes les dépenses qu’il va entraîner… Mon rêve s’envole. Tant pis, je me contenterai de me repasser les CD de Léo en boucle.