Le boulot est fini. (Enfin, j’ai rabioté 5 pages sur ma ration quotidienne, mais je me rattraperai pendant le mois prochain qui devrait être exclusivement studieux.)
Les antibiotiques prescrits par le véto sont achetés, et nous avons donné la clé de l’appartement à Sophie la Sauveuse qui tiendra compagnie aux chats demain soir.
Le panier à linge sale est était vide avant que je fasse le tri parmi les innombrables fringues à moi entassées sur la rambarde de la mezzanine.
Le colis de fournitures de scrap en souffrance chez Taxipost a été récupéré. Le livreur habituel (celui qui tire toujours la tronche et ne connaît que trois mots de français: « dix euros » et « signature ») doit être en vacances; son remplaçant est si jovial que j’espère qu’il ne rentrera jamais.
Ce matin, Chouchou est allé chercher nos billets d’Eurostar. Nous partons à 6h59 et il faut être à la gare une demi-heure avant pour le check-in. Glups. Mes vacances m’auront décidément jetée hors du lit à des heures indues cet été.
Je viens de faire mes bagages. Objectif: le plus léger possible pour ne passer à l’hôtel qu’en fin d’après-midi. Dans mon petit sac à dos Nike rouge, il y a donc: un parapluie pliant (la météo prédit 23 à 27° pour les jours qui viennent, mais le climat anglais est farceur); un caraco pour la nuit, une culotte et une paire de chaussettes propres (pas de T-shirt de rechange ni de gilet car je compte faire une razzia chez Topshop dès mon arrivée); un sac de sport vide pour le shopping du retour; mon appareil photo; mon indispensable journal de voyage avec adresses, plans, stations de métro les plus proches, etc; ma carte d’identité, ma carte bleue, ma carte de la STIB, un peu de cash; mes médocs, ma brosse à dents, un tube de dentifrice, une lingette démaquillante individuelle, un peu de crème teintée dans un pot minuscule. Point.
Nous peaufinons le programme des deux jours à venir.
Vendredi sera consacré à mes magasins incontournables: Topshop, donc, mais aussi Paperchase (pour la papeterie), Forbidden Planet (pour les comics et les goodies fantasy/SF/ciné), The Tea House (qui vend de superbes théières en céramique anglaise et où j’ai déjà acheté plusieurs modèles de mon envahissante collection) et le méga-Waterstone de Picadilly Circus pour Chouchou (je me laisserai peut-être également tenter par quelques bouquins; tout dépendra si je suis déjà chargée comme une mule à ce stade, mais je ne me fais pas beaucoup d’illusions!). Entre-temps, nous aurons je l’espère pu goûter chez Fortnum & Mason et récupérer des places pour une comédie musicale le soir. Sinon, nous prendrons le temps de dîner dans un des restos indiens de Bayswater et de traîner dans le centre commercial Whiteleys jusqu’à sa fermeture tardive.
Samedi matin, nous irons explorer la Tate Gallery avant de nous diriger vers le Hard Rock Café pour un déjeuner probablement tardif (et une razzia à la boutique attenante, of course!). Nous hésitons encore sur l’activité culturelle et/ou touristique qui pourrait occuper le reste de notre après-midi. Retour par l’Eurostar de 19h34. Dimanche nous trouvera sûrement en train de trier nos centaines de photos et de bloguer fiévreusement nos impressions.