Aujourd’hui, c’était la Fête de l’Iris à Bruxelles: centre-ville interdit aux voitures et animations un peu partout. Hawk ayant bossé jusqu’à 14h, nous sommes sortis de notre tanière assez tard, si bien que nous n’avons pu voir que les deux derniers concurrents de la course de caisses de savon: dommage, ça avait l’air fun! Un petit passage du côté du piknikelektronik m’a confirmé que ça n’était vraiment, mais alors vraiment pas du tout ma tasse de thé (ou peut-être devrais-je dire « ma cannette de Red Bull »). Nous avons déambulé au hasard dans les rues envahies de piétons et d’artistes de rue, nous arrêtant parfois pour faire poser Régis. Le soleil cognait dur; on ne devait pas être loin des 30°. Dire qu’il grêlait encore il y a trois semaines… Le climat belge ne cessera jamais de m’étonner.
Afin de me rafraîchir, une file chaotique devant Australian Ice Cream m’a permis d’obtenir un superbe cornet double chocolat dégoulinant malgré la gaufre censée assurer son intégrité structurelle. Ragaillardie, j’ai entraîné Hawk chez la Bulle d’Or où une vague de nostalgie nous a poussés à faire l’emplette de deux tomes de Gaston Lagaffe, une de ces séries que nous avons tous deux adorée étant mômes et qui manque à notre bédéthèque d’adultes. Les ampoules commençant à venir (dur de remettre des chaussures d’été qui n’ont pas servi depuis huit ou neuf mois), nous avons voulu rentrer avec les transports en commun. Las, il n’y avait pas de 71 et la station De Brouckère était fermée. Nous en avons été quittes pour prendre le tram. Sur le chemin du retour, arrêt à l’Ultime Atome pour bouquiner et nous dessoiffer. Pendant que Hawk s’intruisait, le nez fourré dans « Une guerre à 3000 milliards de dollars », je me suis esclaffée bruyamment en retrouvant le gendarme Longtarin, le gaffophone, la mouette rieuse, le chat psychopathe et les fameux contrats de monsieur De Mesmaeker. Lorsque Hawk a commencé à manifester des envies de portions fromage, nous avons su que l’heure était venue de rentrer dîner.