The last supper

Chouette soirée chez C&C hier, probablement la dernière avant longtemps puisque lors de mes prochains passages dans le Sud de la France, je n’aurai plus de voiture*. Ils avaient invité leur copine Séverine, lectrice assidue de Série Préférée qui paraît-il « rêvait de me rencontrer ». Je ne peux rien refuser à mes fans, surtout quand ils sont officiellement au nombre de un. Mais les enfants étaient surexcités, surtout après la distribution des cadeaux du Japon; du coup pendant l’apéro je me suis retrouvée à jongler entre trois personnes qui essayaient de capter mon attention en même temps: la petite me montrait son classeur de dessins de Hello Kitty, le grand me parlait de ses cartes Magic parce qu’il sait que j’y ai joué il y a fort longtemps, et Séverine me posait des questions sur mon boulot. Ce n’était pas du tout désagréable même si j’ai assez peu l’habitude d’être sollicitée de la sorte. C&C et leurs gamins sont la seule famille traditionnelle que je fréquente (celle de Soeur Cadette exceptée), et j’avoue que je me sens bien avec eux même si ça ne me fait absolument pas changer d’avis sur la question des enfants et du mode de vie. Nous avons pas mal parlé de mon voyage au Japon; mes anecdotes racontées avec force gestes et grimaces les ont beaucoup faire rire, et j’ai réussi à ne pas dire du mal de l’Homme une seule fois pendant toute la soirée – que demande le peuple? Le repas terminé (un monstrueux plat de lasagnes, légèrement brûlées sur le dessus mais délicieuses; d’ailleurs ils m’en ont fait emporter un Tupperware!), j’ai étouffé un baîllement et annoncé qu’il était temps pour moi de rentrer. Au revoir chaleureux. Arrivée dans ma voiture, j’ai consulté l’horloge du tableau de bord. 21h17. Ouah. Je suis vraiment trop rock’n’roll.
* enfin, à condition que je me décide à mettre la mécanique en marche pour la vendre: plus les jours passent, plus je suis assaillie d’une multitude de petites angoisses organisationnelles.
Retour en haut