Aujourd’hui j’attaque la traduction d’un nouveau bouquin. Etablir le glossaire demande des efforts de réflexion intenses mais brefs. Arrivée au tiers du boulot que je me suis défini pour la journée, je marque une pause. Dans la lumière limpide de ce début d’après-midi, je décide de me lancer. Je ne me sens pas particulièrement inspirée, et c’est sans doute mieux ainsi : ça m’évitera les débordements lyriques, ces exagérations littéraires auxquelles j’ai parfois la faiblesse de succomber et qui, se réverbérant en moi, accentuent encore mon état d’esprit. Je ne veux pas me faire de cinéma, juste regarder la vérité en face. Même si un accord tacite m’interdit de la partager.
Je ne porte pas de traces visibles du cataclysme de ce week-end. Mais ma gorge me fait toujours mal et mon âme est comme marquée au fer rouge.
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