The Phoenix from the flame

Ma charrette boulot de ces quatre derniers mois n’est plus qu’un (mauvais) souvenir. L’Homme aussi. Et j’ai l’impression de me réveiller après un long coma. Je me sens légère et féroce, animée par une monstrueuse boulimie d’expériences. C’est que j’ai du temps à rattraper: sept années perdues dans une vie qui n’était pas la mienne, à renier ma nature profonde. Ca, c’est terminé. Tout comme la séparation entre mes soi-disant moitiés claire et obscure. Désormais, il n’y aura plus qu’un seul moi entier, assumé et indiscutable. Bien sûr, j’ai toujours peur que ça éloigne mes proches, mais plus au point de me brider pour ça.

Ce que m’aura appris cette putain d’année: Je ne suis pas faite pour la vie de couple. Ni pour la monogamie. L’amour me réduit en esclavage et m’éteint; je n’en veux plus – à moins de trouver quelqu’un qui sache me donner des ailes au lieu de les rogner, mais je ne compte pas trop là-dessus. Personne ne pourra jamais me compléter à part moi-même. Mon coeur pour ma famille et mes amis, mon cul pour les gens qui m’excitent, mon âme sans partage et sans honte dans tout ce que je fais: that’s the plan.

The Phoenix from the flame
I have learned
I will rise
And you’ll see me return
Being what I am…

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