A bon entendeur…

Si j’étais atteinte d’une maladie grave et qu’il me restait six mois à vivre, je voudrais le savoir. Je n’ai pas forcément des tonnes de qualité, mais j’ai toujours préféré regarder la réalité en face. J’ai souvent la tête dans les nuages; mes pieds, en revanche, sont bien plantés sur terre, et je suis assez solide pour encaisser n’importe quoi. Et surtout, une vraie « control freak ». J’ai besoin de connaître toutes les données d’un problème ou d’une situation pour pouvoir la gérer au mieux. C’est très important pour moi de maîtriser chaque aspect de ma vie, d’en choisir le déroulement jusque dans ses moindres détails.

Je comprends que l’on puisse mentir ou dissimuler des faits pour ménager quelqu’un; il m’arrive de le faire avec des gens que je sais incapables d’affronter la réalité. Simplement, je ne fais pas partie de ces gens-là. Je ressens comme une véritable trahison le fait que mes proches me dissimulent des choses. Surtout quand j’ai déjà des soupçons. Dans le meilleur des cas, je suis en-dessous de la vérité, et il vaut mieux me la dire pour m’éviter de gamberger. Dans le pire des cas, j’ai mis dans le mille, et plus tôt je le saurai, plus vite je pourrai m’en remettre et tourner la page.

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